samedi 7 mars 2015

D’OU VENAIENT NOS ANCETRES IBERES ET INDO-EUROPEENS ?


                                                           Il n’y a ni aborigène ni indigène ni autochtone.

                                                           Nous sommes tous des descendants  d’immigrés.

                                                           Seule notre date d’arrivée est différente.

                                                            Nous sommes tous des métis.

 

 

     Il faut se souvenir que le climat et la géographie, les océans étant asséchés avec les diverses glaciations et de 300 mètres environ au-dessous de leur niveau actuel, ne ressemblaient guère aux nôtres, les deux pôles en particulier. Comme les hommes de cette époque n’étaient pas sédentarisés par l’élevage ou l’agriculture, ils n’hésitaient pas à migrer.

 La navigation,  qu’on croyait récente, se révèle dater  d’au moins 130 000 ans (Hesparia, 2010) grâce à des découvertes faites en Crète suggérant que les envahisseurs de l’Europe ont pu prendre une voie maritime par le détroit de Gibraltar. Intrigant aussi, le fait qu’on ait trouvé en Crète des hachettes d’un style suggérant l’âge de 700 000 ans .On avait trouvé auparavant une trace de voyage vers l’Australie datant de 60 000 ans ainsi qu’une trace de migration en  Indonésie datant de cette époque,  sur l’île de Florès où un crâne de 17 000 ans a été découvert.

 Le mythe politiquement correct d’une Afrique qui serait le  « berceau de l’humanité », «  Out of Africa », « East side story », avec la découverte en, Ethiopie de la préhumaine « Lucy », datant de 3, 2 millions d’années (Australopithecus afarensis)  ,dont l’ancienneté  avait été mise à mal déjà par la découverte d’Orrorin au Kenya (6 millions d’années) et du  fossile tchadien de Toumaï (Sahelanthropus  tchadensis), datant de 7 millions d’années et qui prétendait au statut de premier hominien bipède,    a volé en éclats avec la découverte des dents de petits primates découverts en Birmanie et en Thailande et  datées d’il y a 39 millions d’années (Nature, octobre 2010), appartenant au plus vieil hominidé connu (y compris les grands singes et les hommes),    appuient l’hypothèse de plusieurs origines asiatiques de l’homme.  La            découverte de 5 crânes d’hominidés datant de 1 million 800 000 ans en Géorgie à Dmanisi semble remettre en cause l’existence de plusieurs espèces d’hominidés : Homo habilis, rudolfensis, ergaster, georgicus. En 2007 à Zhirendong en Chine (Pnas) on a trouvé  des fossiles suggérant que l’homme moderne aurait émergé  il y a un million d’années en Chine

  .Un homme qui vivait  dans le nord de l’Espagne (Sierra de Atapuerca, au Sima de los Huesos, « le gouffre des os ») il y a quelques 400 000 ans, bénéficiant de conditions de conservation exceptionnelles, parmi 28 autres squelettes dont certains sont quasi complets,  a révélé dans son ADN des correspondances  avec l’homme de Denisova vivant en Sibérie il y a quelque 350 0000 ans (une phalange d’auriculaire d’un enfant de 7 ans et quelques dents). Ceci démontre l’origine sibérienne des Ibères (Sibérie et Ibère sont apparentés) il y a  plus de 4000 000 ans. Nous verrons que les indo-européens vivaient en symbiose avec les Ibères dans ces régions nordiques et qu’ils se sont métissés avec leur cousin si décrié : l’homme de Néanderthal et que la langue indo-européenne semble avoir emprunté à la langue ibère de nombreux mots, comme si un créole s’était formé. Pour déterminer ce que fut une langue ibère, nous avons l’épigraphie ibère de l’Espagne, si mal déchiffrée soit elle aujourd’hui.Comme l’écrivait J. Karst à propos de la langue étrusque,, « leur idiome semi-indo- européen sera probablement à classer  dans un rang intermédiaire, entre l’arménien et l’albano-illyrique ou scipétare (albanais)» . Précisons que scipetare ou shqiptare vient du basque eskhald’herri, pays basque (skuvedhari) et qu’on retrouve le même thème dans tokharien de (eu)sokarrenia (le s est devenu t) ou Sogdiane de sogadhari.

  La datation préhistorique a , comme on le voit, évolué depuis la croyance à la création du monde en- 5000 ans.. En Indonésie, sur l’île de Florès, on a découvert des outils de 800 000 ans datant du temps où les continents étaient soudés les uns avec les autres. .

 Des outils en pierre taillée de type  biface datant de 1 760 000 ans ont été trouvés au nord du Kenya (Nature, 31 août 2011),  près du lac Turkana,  dépassant la date  des plus anciennes pierres façonnées selon cette technique  découvertes jusque là,  vieilles de 1 400.000 années,  soit 360.000 ans plus tôt. En Amérique, la date  de -15 500 pour des outils de pierre mis au jour au Texas (Science du 25 mars 2011) recule la date de colonisation de l’Amérique. Des dents trouvées  en Israël dans la grotte de Qesem  datent de 400 000 ans. En Amérique, la date  de -15 500 pour des outils de pierre mis au jour au Texas (Science du 25 mars 2011) recule la date de colonisation de l’Amérique. .

Les Ibères, Cimmériens, Cimbres,   ou Ouigours, Cantabres, Celtibères, Carhtvels en Ibérie caucasique (de Kan ou Kelt, serpent , et vel, ibère),  Avars, etc.

Nous avons appris que l’Angleterre était déjà peuplée, à une époque où elle était liée au continent, il y a  huit cent millénaires, grâce à douze empreintes de pas sur la plage avec celles d’enfants, grâce aussi à des pierres taillées et à des fossiles de mammouths  trouvés  à Happisburgh  [Norfolk], sur une plage de la côte est de l’Angleterre,- ce qui confirme une découverte, faite par la même équipe (Nature, Simon Parfitt)  à Pakefield dans le Suffolk, au bord de la Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat type Côte d’azur.

Il s’agit  là d’une branche du peuple ouigour qui va nous occuper. D’après Nature du 3 novembre 2011 , un bout de maxillaire avec 3 molaires, découvert en Angleterre à Kent’s Cavern, a été daté de 40 000 ans, comme , dans le même numéro de Nature ,  2 molaires découvertes en Italie dans le sud (grotte de Cavallo), 45 000 ans plus exactement. On a aussi découvert dans une grotte du sud-ouest de l’Angleterre, en février 2011,   trois crânes sculptés, vieux de 14 700 ans et appartenant à deux adultes et à un enfant de trois ans proches aussi des Ouigours. En Géorgie, plusieurs autres spécimens sont datés de 1, 7 million d’années, ce qui confirme la datation d’une  mandibule découverte en Europe de l’Ouest : plus d’ 1 million 800 000  ans ! tandid qu’en Espagne, à Sima del Elefante, les restes datent de1,3 million d’années et àGran Dolinade900 000 ans

Ce que j’appelle ibères est ce que de nombreux linguistes appellent emprunt ou substrat asianique, asiatique, méditerranéen, pré-européen dans les langues indo-européennes Ce sont les langues des indigènes de l’Europe, comme les Basques et les langues caucasiques, le berbère (Kabyle ou cabeires est le même mot que ibères, qui devaient avoir une aspiration sifflante à l’initiale)  , le sumérien (Paul Rivet a appelé océanien les langues orientales dérivées du sumérien), les langues dites hamitiques comme l’égyptien, le lapon, le finnois, l’este,le hongrois, le turc, le ouigour, etc. Mais elles sont fort mal étudiées Exemple de mot ibère : chien se dit canis en latine, kuôn en grec, schva en sanskrit etc .Dans les langues romanes dérivées du latin (italien, roumain, français, espagnol,  le nom de chien provient de canis, sauf en espagnol où l’on a porro, identique à l’appellation du chien de traîneau en lapon  .Faute de mieux, on peut se référer à J. Karst, Essai sur l’origine des Basques et peuples apparentés, avec une étude supplémentaire sur la préhistoire et la toponymie de l’Alsace, de la Suisse et des pays rhénans, ainsi que des régions illyro-alpines et ponto-caucasiques. .

Le type ibère est fort varié : aussi bien  blond et yeux bleus que  brun et yeux noirs, grande pilosité, yeux parfois en amande.  

Les Cimmériens (le mot est le même que ibère, Umbrie ou cimbre) sont un peuple dont parle l’Odyssée, chant, XI, vers 14 : « nous atteignons la passe et les courants profonds de l’Océan (Atlantique), où les Kimmériens ont leur pays et leur ville, où l’on voit le berger appelé le berger : quand l’un rentre , il en sort un autre qui répond ; un homme travailleur gagnerait deux salaires, l’un à paître les bœufs, l’autre les blancs moutons, car les chemins du jour y sont proches de  ceux de la nuit.. Ce peuple vit couvert de nuées et de brumes, que jamais n’ont percées les rayons du Soleil, ni durant sa montée vers les astres du ciel, ni, quand du firmament il revient à la terre : sur ces infortunés pèse une nuit de mort. »

Les  migrations des Ibères, souvent confondues avec les indo-européens, sont parties du pôle nord il y a fort longtemps   avec le changement climatique et la glaciation se sont dirigées vers la Sibérie (pays des Ibères) alors très chaude. La route des dolmens permet de les suivre en Palestine, en Ethiopie,  au Dekkhan (2200 dolmens), en Corée.

  De là un rameau suit l’Oxos (Amou Daria, daria signifiant rivière en langue ibère , mot que nous retrouvons en Finlande sous la forme djiro) jusqu’en Sogdiane , où ils laissent une langue ibère, l’élamite, et à la mer d’Aral, et le Iaxartès (Syr Daria qui se jetait autrefois dans la mer d’Aral, puis dans la mer Caspienne),  atteint  la mer Caspienne,  d’où les chassent des tremblements de terre suivis d’hivers très  rigoureux : c’est ce rameau  qui atteint Sumer et  le Penjab.

 

 Un rameau composé d’indo-européens orientaux, peut-être de ceux qui ont fondé la Perse,  depuis la  Sibérie, gagne  la Corée,  où il a  laissé de nombreux dolmens, puis le Japon (le Japon, Cipango , est un archipel  peuplé par une race blanche de belle allure , nous dit Marco Polo) où les blancs Aïnous étaient il y a peu leur dernière relique extrême –orientale. De là ce rameau gagne la Micronésie près de Pohnapé, où il existe un extraordinaire complexe mégalithique, avec  92 îlots carrés  artificiels où ils introduisent le culte parsi  d’Ahriman. L’ensemble est tabou et a été créé par le dieu  « Animan », altération par les indigènes d’Ahriman, devenu en sanskrit le mauvais démon, mais dont le nom est dérivé d’Airyaman  dérivé du sanskrit Aryaman qui n’était pas un mauvais démon.

  Un autre rameau suit la Volga, un autre  le Dniepr  et arrive en Mer Noire. Les Egyptiens et les Sumériens (cf sibérien) font partie de ce rameau qui passe par la Palestine (les Pelestes ou Philistins sont un de leurs noms).

Mais, de l’ouest des régions polaires, des migrations terrestre et  maritime  les amènent aussi en Angleterre, en Gaule, en Espagne, en, Méditerranée et en Afrique.

La langue ibère

“ La Corse fut ensuite possédée successivement par les Ligures et par une colonie d’Ibères: la conformité des usages ne permet pas d’en douter. On retrouve ici les ornements de tête et les chaussures des Cantabres [Ibères] d’aujourd’hui, et quelques mots de leur langue, vu que le commerce des Grecs et des Ligures a entièrement dénaturé le langage primitif. ”Les chaussures sont blanches et le chapeau est un bonnet phrygien rouge dont la pointe est recourbée.

Sénèque était  né en Espagne, à Cordoue, d’un père qui était lui -même né en Espagne.Il a entendu parler ibère dans son enfance.  De plus, le  grand philosophe n’est pas  n’importe quel  témoin . La langue des Corses indigènes près d’Aléria près d’ Opino où il fut exilé  et qui nous a laissé le nom grec de la Corse, Kyrnos, n’était pas indo-européenne du temps, elle n’était pas parente du gaulois, du latin ou du grec. C’était il y a 2000 ans un idiome  cantabre, c’est- à- dire celtibère, celui des Opinoi. Or, voici ce qu’écrit Sénèque :“ La Corse fut  possédée successivement par les Ligures et par une colonie d’Ibères: la conformité des usages ne permet pas d’en douter. On retrouve ici les ornements de tête et les chaussures des Cantabres [Ibères] d’aujourd’hui, et quelques mots de leur langue, vu que le commerce des Grecs et des Ligures a entièrement dénaturé le langage primitif.

 Sénèque n’était pas un linguiste, certes, car il  eût dit que leur langue cantabre  était apparentée au  ligure  au lieu d’y voir une langue dénaturée par des commerçants ligures. Quant aux mots d’apparence grecque  existant  en cantabre dès l’époque de Sénèque (Figari, de physaria, soufflet, puis polissoir préhistorique aux stries parallèles qui rappellent celles du soufflet, etc), il s’agit,  tout au contraire, de mots propres au cantabre et empruntés par le grec.

On peut supposer qu’au pôle nord les Ibères et les Indo-européens vivaient plus ou moins en harmonie et que,  la civilisation des  Ibère étant supérieure, les indo-européens leur empruntèrent bon nombre de mots, voire de morphèmes grammaticaux et qu’il se forma dès lors une sorte de créole. .Plutarque nous apprend que les Grecs continentaux d’Amérique du Nord  avaient perdu en grande partie,  sur le continent américain,  leur langage (mots ibères: caribou, alpaga, qu’on retrouve aussi en indo-européen etc), On conçoit la difficulté pour les linguistes, lorsqu’il s’agit de langue non déchiffrée, -l’étrusque par exemple, -de déterminer si telle langue est indo-européenne ou non ; En effet, les mots de la langue inconnue sont rapprochés de mots familiers d’origine indo-européenne. Dans le cas de l’étrusque comme dans le cas de l’albanais, malgré les mots indo-européens, et même les morphèmes (féminin en -a, etc) qu’on peut y repérer, la langue semble bien ibère.

Les Rasna

Les Etrusques (Tusci, de turski) ont suffisamment fait parler d’eux pour que nous nous penchions sur leur cas. Si on les connaît surtout sous le nom de Turrhénien, il faut d’abord rappeler que le mot tyrrhénien est apparenté à celui des Tokhares ou Tokhariens de Bactriane et de Sogdiane et de Teucros, le héros fondateur de Troie, qui fonda l’Etrurie et Rome. Le nom des Tokhares, dont celui des Tusci  ou Etrusques est dérivé, provient de euskhaldherri, pays basque (s se transformant en t, on a (eu)tokar-) et nous  fait songer à celui des Tourshas qui font partie des « peuples de la mer » ou Hyksos, de turksoi, envahisseurs de l’Egypte, qui sont identiques aux Kouch ou Touch(ares). Le mors des chevaux des Hyksoi a été rapproché du mors étrusque par J. Karst.  Mais les Etrusques s’appellent eux-mêmes Rhaetes (dans le Samnium) ou  Rasna, avec un suffixe ibère d’ethnonyme –na, lasnaavec l’équivalence constante du L et du R. Nous pouvons remonter aux Laistrygons  attesté dans l’Odyssée, chant X, vers 81-132., dont le  nom se retrouve dans celui des  Paléo-Ibères de Chartres,  les Austricones.   Rasna venant de Lais (trygones), cousins des Ligures   constituent une première vague d’émigrants basco-ligures. Le nom des Laystrygones est le même mot que ligure et  signifie le Serpent enroulé, li (signifiant peut-être à l’origine calmar géant, baleine, puis serpent) stragon, signifiant à l’origine en forme de roue cf.  latin curvus, courbe ,   et grec  gyros, arrondi .Quelle est l’origine de ces Laistrygones ?

On peut remonter au nom du pays  Lettonie, Lituanie, Latvie et plus anciennement Laponie. Il faut supposer deux labio-vélaires, l’une donnant tru dans Laistrugones, l’autre donnant le

–-gones final de Laistrygones, donc lekwonia, litru(g)onia, latwia,  et lakwonia. Les pays en cause ont gardé le nom de leurs premiers occupants ibères et reçu les indo-européens qui l’ont occupé ensuite avec une langue indo-européenne du groupe balto-slave particulièrement archaïque : le lithuanien. Laistrygonia  a donné aussi gasconie, basconie, Laconie autour de Sparte en Grèce et le nom de la ville des Turdes  en Espagne Laconinturgis, lacon (altération de basque) inturgis, de ligur, nigur +suffixe -etès ou de Logron ,  tant en Espagne qu’en Eure-et-Loir non loin de Chartres. Le mot basque, ainsi que les mots Balkans  et Bactriane sont ainsi parents.

A noter qu’en Rhaetia, de laystru(goni)a,   ont été trouvées des inscriptions écrites dans une langue voisine de l’étrusque, comme celles de Lemnos,  et que les Anciens disaient des Rhètes qu’ils étaient cousins des Etrusques.

L’Egypte

Le nom de l’Egypte, Aiguptos en grec, fait songer aux Iapyges ou Iapydes d’Italie, métathèse de iagypde, aux Gépides, aux Scipetares  ou Shqiptare (Albanais),  shqiptare venant du basque eskhald’herri, pays basque (skuvedhari) ,  qu’on retrouve le même thème dans tokharien de (eu)sokarrenia (le s est devenu t) ou Sogdiane de sogadhari. Ainsi Aigyptos viendrait de skuvegudhari , avec transformation du basque r en t ou d. ceci nous renverrait au nostratique de Albert Cuny, c’est-à-dire à l’ancêtre des langues indo-européennes et du chamito[égyptien]-sémitique , sauf que nous ajoutons l’ibère dans un proto-nostratique.

Les pyramides et obélisques

. Le nom des pyramides vient peut-être d’un mot ibère désignant les céréales, plus exactement un épi de blé, frit en ibère, frumentum en latin : le mot pyramis en grec désigne aussi un gâteau d’épeautre et de miel qui était un prix rituel à celui qui restait éveillé toute la nuit à attendre l’aurore,le soleil . Puramidos, génitif, vient de bhwsu rd-, cf gallois blawd, blé, germanique spelta, épeautre, latin  hordeum, orge, picard escourgeon, néerlandais hop, houblon.Le m viendrait d’une nasalisation du r ou l devant t ou d..

 La société paléolithique pratiquait ce que G. Frazer appelle la magie imitative .Dans Le Rameau d'Or, en particulier dans Balder le Magnifique , il  nous rapporte que certains primitifs, à la saison des plantations, sautent le plus haut possible (ou bien depuis la plus grande hauteur, s’il s’agit de planter des tubercules du type des  ignames ,-comme à  Vanuatu, sur l’île Pentecôte, lors du fameux et toujours pratiqué saut du gaul ou plongeoir: plus grande sera la hauteur d’où, au péril de leur vie , ils se laisseront tomber, et plus profondément s’enfoncera le tubercule de l’igname, autrement dit plus grosse sera l’igname ; plus haut ils sauteront, et plus haut le lin, le blé ou l’orge, pousseront,  autrement dit plus haut  sera le blé,   et meilleure sera la récolte dans tous les cas, qu’il s’agisse de blé ou d’ignames.

  Ainsi, le fait d’ériger un menhir a-t-il pour but de mimer analogiquement la croissance de l’orge ou du blé et de la stimuler magiquement. Le menhir, comme originellement  la pyramide ou l’obélisque, symbolise l’épi et prétend exalter sa croissance. Les deux mots ibères les plus usités sont étrusco-latin acus, aceris, balle de blé, épi de blé, balle de blé, grec akylos, fruit de certains chênes, qui nous alaissé le mot aiguille , épi, pour désigner des menhirs ressemblant à des obélisques octognaux dans le sud-ouest (cf  , dans le même sens de menhir, le terme tabouret, originellement pelote à aiguilles , d’origine arabe), et frit : l’Afrique, latin Africa, Tunisie actuelle, est a (article) frit-a , afrik-a, la terre du blé. Pourquoi les aiguilles sont-elles octogonales, comme à Figeac ?parce que le 8e mois était, par exemple dans le calendrier attique, le mois ( 29 jours) du printemps (février-mars,solstice du 21 mars dans les 3 jours des anthesteria, fête rituelle, , anthesterion, de grec athèr, latin ador, épi de blé, avec attraction sémantique de grec anthos, fleur, cf sanskrit andhah.Le nouvel an chinois est toujours en février.

 

Le sphinx de Gizeh, au corps de « lion »,  comme le sphinx de Thèbes en Grèce, et dont le nom serait peut-être à rapprocher de celui du loup cervier,  lynx en grec,  semble en tout cas une représentation du dieu- démon iranien à figure de lion  Ahriman,  sanskrit Aryaman ou Airyaman cf Ahura Mazda, Ahura correspondant en grec au nom de la constellation d’Orion ou Oarion,et pour -man cf arménien lusanunk, lynx.,où munk signifie singe (Ahriman est souvent représenté sous l’avatar d’un singe)

 

Archéologie ibère.

L’avenir de toute étude des migrations passe par l’étude des ADN.

Selon la revue Nature (décembre 2013), l’analyse de l’ADN d’un jeune garçon ayant vécu près du lac Baïkal en Sibérie offre une grande proximité avec l’ADN d’un tiers des Américains natifs. D’autre part, certains Amérindiens de la côte est des USA appartiennent à un groupe génétique qui n’existe pas chez les Chinois. .A l’appui de l’origine sibérienne des Américains, métissés en route avec des Européens,et outre la similitude des outils,  nous avons le curieux témoignage des auteurs grecs, confirmé ainsi par la biologie.

Plutarque, dans De facie quae in orbe lunae apparet, nous apprend  que les compagnons d’Hercule ranimèrent la flamme chez les Grecs continentaux d’Amérique du Nord qui avaient perdu en grande partie sur le continent américain leur langage, leurs coutumes, et leur style de vie pour adopter ceux des Barbares. Certains de ces Grecs continentaux, comme les appelle Plutarque, accompagnés d’hommes de Néanderthal et d’Indo-européens ,  présentaient une prédisposition à l’hématochromatose qui retrouve chez leurs descendants de Scandinavie et d’Amérique du Nord, peut-être liée à un habitat en zone trop riche en fer en Laponie.

  A noter que des migrations amènent les Ibères jusqu’en Amérique du nord, par le grand  passage nord-ouest sans glaces à l’époque. Des traces linguistiques y révèlent leur influence, telle le nom du renard ou du renard- volant ou chauve-souris. Le nom grec du renard, alopeks, de valopex,  vient de var, mammifère, et de peks, animal  à fourrure. . Les sceptiques pourront se récrier , mais le sanskrit (v)lopacah, le latin vulpes, de vulpeks, renard, et pecu, pecus, petit bétail ovin (à laine), anglais fox , de peks,  renard, est à relier au mot pekan qui désigne une  martre du Canada ou un putois de Virginie réputé pour sa fourrure, ainsi qu’un mot maya pek,  chien .  Les sceptiques pourront se récrier qu’il ne s’agit de ma part que d’une hypothèse ; mais elle est confirmée par le quechua du Pérou allpaca,de ali paka,  dont nous avons fait alpaga et qui désigne un mammifère parent du lama. De même,  pecari, de pek-alies, désignant un  sanglier du Brésil, est un  mot de Guyane et du Venézuéla. Le mot semble ainsi panaméricain.  Le nom de la chauve-souris domestique en Océanie, d’origine ibère, signifiant renard- volant,  contient souvent cette racine pek . Le pika sibérien  (sorte de marmotte) dont on retrouve le nom en Amérique comme  en Sardaigne  (sorte de petit  lièvre siffleur ) , avec sa fourrure ,  représente  peut –être l’origine du nom.

 Le grec lynx , latin lupus cervarius,  loup cervier, d’origine boréale, et l’ocelot, de l’aztèque mexicain oslut,ou du nahuatl oseloti,  rappellent  l’arménien lusanunk, l’irlandais lug, lynx, le gaulois catulf, chat-lynx, cf Catullus nom d’origine gauloise. Il n’a rien à voir avec le loup, mais plutôt avec un félin (cf grec homérique lis, lion) qui, en Sibérie, n’hésite pas à s’attaquer aux cerfs, le loup –cervier ou once ou panthère des neiges (Panthera uncia ).

 

 Le nom générique ibère  du mammifère à fourrure, racine  ber, qu’on a trouvé dans le latin vervex,  bélier  , de berpecs, animal à fourrure, le latin vellus, de bersos, toison de mouton, l’étrusque urschch, de wls  le grec ersè, de ewersé, sanskrit varsam, rosée , agneau du jour,grec  eiros ou erion , de wersos,  lènos,de bra (vocalisme a du r voyelle) sanos , le  sanskrit urna, de brna,  le latin lana,de bra (vocalisme a du r voyelle) sana ,  laine,  dans le latino-osque vulpes ,de vor pek-s,  renard,  est à rapprocher de l’étrusque var, mouton,du grec arèn, de warèn, , du sanskrit ura et urana,  de l’ossète ou scythe waer, mouton, de l’albanais berr, brebis,  et àcause de sa fourrure très appréciée du nom du loup, sanskrit vrkah,anglais wolf, de wor (vocalisme o du r voyelle) peks , latin lupus de wlopeks,avec même vocalisme du l voyelle , arménien gayl, de wr,  grec lukos, de wor peks. De même, irpi ou hirpus , loup en sabin, vient de wr (vocalisme dur voyelle) peks , comme l’albanais uk, ujk, de wr (avec vocalisme i noté j +(pe) k et l’étrusque vc.

 Est aussi à rattacher le nom du  sanglier en latin   , aper , du déterminatif a- et de ber--os 229,ainsi qu’en ombrien, apros. Citons encore le nom de la chèvre, latin capra, de hgwa--ber-a (pour la laryngale fricative  sombre profonde vélaire de gwa et le  vocalisme a de la laryngale, voir le  grec ois,de ovis,  sanskrit avih, brebis,   albanais ejë, de owi ,  brebis ou chèvre qui a perdu un petit,  étrusque  eim de eië et un suffixe  m).

  Le nom du  caribou, qui est algonquin, est à rattacher au latin cervus (de kirabhus), au grec helaphos (de kilabhos), cerf, dérivant  de l’ibère kerabh, où l’on reconnaît ker-n, corne. De même, albanais  dorberi, troupeau de moutons,  avec suffixe de collectif–eri), étrusque théseri, troupeau,

La   racine ibère  désignant  le renne et l’élan est yorenyos, orein en basque, et  avec interchangeabilité du l et du r, combinée ou non avec le générique pour tout mammifère d’un radical der/dor : pour l’élan,  le moyen haut allemand elendier,  aujourd’hui elentier, élan ; pour le renne ( Rangifer tarandus ) , allemand renntier ou renn (Rangifer tarandus), anglais rain-deer, danois rensdyr, suédois ren, islandais hreinn. anglo- normand hreinndyre,  lycien  olen, arménien eln, grec homérique ellos (de elnos),  faon,  étrusque olenos,  balto- slave elnis, slave olenj, jeleni .  Dans l’allemand Ur, Urochs, latin urus, on retrouve la racine Yore(nyos), accompagné ou non du mot bœuf Du  radical  der/dor, l’anglais deer, l’albanais derr, sanglier,  le  basque zerri, sanglier, de yorenyos, par métathèse vocalique yer(on)i (os), l’espagnol zorro, renard,de yorr(eny)o , le grec dorx (de zor-k-s, de yor) , gazelle, grec dorkas, génitif dorkados, chevreuil, grec dorkè, biche,  albanais derkuna, pourceau, brebis, le gallois iwrch , de yor-k- , drënjê , de yoreni (cf slave jeleni), biche,  et drêj, cerf, l’ étrusque drim, noté trim, le celtique dama,de yau(re)nyau,  daim, l’albanais dêma, taureau, l’étrusque dêma, taureau,   l’étrusque dhi , chamois  , albanais ancien  thi, sanglier, ou en albanais moderne,  chèvre,.dhi .  Cerf, chamois,  gazelle, chèvre, élan, renne, et même sanglier et renard semblent avoir été désignés à partir d’un  même nom générique  dans certaines  langues ibères, avec des élargissements différents suivant l’animal.    

 

Les Indo-européens ont dû accompagner les Ibères  en Amérique  (lac Athabasca, de basca, ibère, sur la côte ouest, sen Amérique du Nord) jusque sur la côte est où le nom d’Alaska, de basca, reflète leur présence, près de l’île  Wrangel.

  Indépendamment des mégalithes, la civilisation de Mohendjo Daro (daro signifiant rivière et se retrouvant en Finlande sous la forme djiro) est la plus intéressante trace visible de la culture ibère. Mais les Chinois en ont retrouvé une autre dans leurs fouilles dans les cimetières ouigours situés  dans le bassin du Tarim (Bactriane, de bascania,où la langue tokharienne est restée) . 

  Au nord du Tibet, dans l’immense désert de Taklamakan , des archéologues chinois ont eu l’étonnement de découvrir une nécropole, avec des momies aux traits européens, aux cheveux châtains et au nez long, datant d’il y a 4 000 ans et enterrés dans des bateaux retournés recouverts de peaux de vache , avec un mât de bois situé à la proue , de 4 mètres de haut et dont la sculpture varie selon le sexe : pour les hommes , le sommet est effilé, symbolisant,selon les archéologues chinois, des vulves, tandis que , pour les femmes, le sommet serait plat et  peint en noir et rouge, évoquant des phallus.

  On peut toutefois se demander s’il s’agit bien d’un mât renversé ou s’il ne s’agirait pas plutôt de  la godille (à la proue du bâtiment) permettant de se diriger  dans les eaux de l’au-delà, correspondant pour les femmes à la navette ou la quenouille, attributs de leur sexe que les Chinois n’ont pas compris. O’Connell, en Micronésie, décrit cette habitude en précisant qu’il s’agit de fuseau (spindle) ou de quenouille (distaffe). Les couleurs noire et rouge (rhodonite ou variolite) rappelleraient les maternels et les couleurs blanche et rouge (rhodochromite, diorite de Corse ou jaspe orbiculaire) les paternels. L’ADN viendrait de Sibérie.

 Il y a parenté de culture avec celle des blancs aïnous :  le fondateur de l’hématologie, Jacques Ruffié, qui  alla observer, en 1978, les derniers Ainous d’Hokkaido, a noté qu’à Nibutani les tombes sont surmontées « d’un curieux poteau de bois dont la partie supérieure sculptée varie avec le sexe du mort »

Tous les hommes analysés présentent un chromosome Y présent aujourd’hui surtout en Europe de l’est, en Asie centrale et en Sibérie, mais rarement en Chine. L’ADN mitochondrial, transmis par les femmes, se compose, lui, d’une souche provenant de Sibérie et de deux autres souches qui sont communes en Europe .Comme le chromosome Y et les lignées d’ADN mitochondrial sont anciens, le Dr Zhou , généticien, en a conclu ( revue en ligne BMC Biology, de mars 2006) que les populations européennes et sibériennes s’étaient unies avant leur arrivée dans le bassin du Tarim, il y a environ 4000 ans, en Chine, dans ce qui est aujourd’hui désert mais devait être fertile il y a 4000 ans. Le généticien Li Jin avait , en 2007, déclaré que l’ADN de la « Belle de Loulan », une momie trouvée non loin,  indiquait une origine en Asie de l’Est  (Sibérie ?) et en  en Asie méridionale(Thaïlande).Pour nous, ce site de momies « européennes » en Chine  datant de 4000 ans confirme la migration des Ibères-Ouigours à partir de la Sibérie .

 

 

Les indo-germains ,  indo-européens ou aryens et les grands livres sacrés : les Hymnes védiques, les Gathas de l’Avesta, l’Iliade et l’Odyssée

Il y a plusieurs théories sur l’origine des indo-européens. La thèse officielle les fait venir des steppes d’Asie centrale, vers la Mongolie, les Tadjiaks (appartenant à la branche aryenne, indo-persane) étant dans cette hypothèse ceux qui étaient restés le plus près de leur habitat originel. ; à l’époque hitlérienne, on leur attribuait pour origine la Germanie. Lorsque j’étais étudiant, on m’apprenait que l’liade et l’Odyssée reflétaient le monde mycénien de – 1200 et que ces épopées avaient été rédigées vers – 700. La géographie homérique  était la géographie méditerranéenne de Victor Bérard. Schliemann avait découvert Troie à Hissarlik 7, brûlée par les Achéens, en Turquie : point barre ! Mon professeur de sanskrit en Sorbonne présentaient les Hymnes védiques comme datant de – 2000 et comme le plus ancien texte écrit dans une langue indo-européenne avec le texte persan  des Gathas de l’Avesta. Les Ibères n’étaient même pas nommés (on parlait de pré -indo-européens).

Mais aujourd’hui tout cela est balayé de fond en comble :   nous savons qu’avant l’ère glaciaire le pôle nord et le cercle arctique étaient chauds, La thèse initiée entre autres par le brahmane Lokamanya Bâl Gangâdhar  Tilak sur la base des Hymnes védiques indiens et des Gathas de l’Avesta   (dans  Orion  ou Recherches sur l’antiquité des Védas, 1893, trad ; française 1989 et dans Arctic home in the Vedas, 1903, trad.  anglaise 2008,dont une traduction française existe depuis 1989 sous le titre Origine polaire de la tradition védique, Nouvelles clés pour l’interprétation de nombreux textes et légendes védiques, nous incite à situer les indo-européens  dans la région du cercle polaire et du du pôle nord, près de l’île Spitsberger (Svalbard) et des îles sibériennes de Wrangel.

Pourquoi Svalbard ? Parce que les Celtes sont venus d’îles du nord du monde et que, selon l’hypothèse de J. M. Williams, les quatre principaux festivals celtiques : Samain (Ier novembre), Imbolc (Ier février), Beltane ((Ier mai) et Lughnasa (Ier août) marquaient originellement les quatre plus importants moments de l’année arctique, savoir le début et la fin de la nuit des solstices d’été et d’hiver,Samain et Imbolc, ainsi que le début et la fin de l’été continuel , Beltane et Lughnasa. Or, quel est le pays  où la nuit arctique et le soleil de minuit durent trois mois ? Un tel  phénomène, loin de se produire n’importe où en Europe continentale, n’a lieu que dans certaines îles près du pôle comme celle de  Svalbard, où l’on assiste aussi à des crépuscules bleus  

La  thèse de Vinci est que si, la patrie des indo-européens est dans le nord de la Scandinavie et que,il y a se cela  5000 ou 6000 ans, quand la constellation d’Orion marquait l’équinoxe de printemps et que celle du Dragon dénotait le pôle nord, la civilisation indo-européenne se développa au nord du monde, grâce à des conditions climatiques très favorables.2 dans son livre sur Orion, Tilak , suivi en grande partie par Vinci, prouve que la composition des  Hymnes védiques et des Gathas iraniens remonte à une période bien définie qu’il appelle orionique, entre 5000 et 3000 ans avant le Christ : celle où le lever du soleil  à l’équinoxe de printemps ( qui célébrait le début de l’année, comme le montre le nom de décembre en latin, le 10e mois), correspondait à la constellation d’Orion. La précession des équinoxes  amena plus tard le remplacement de cette constellation par une autre. Avec la précession, il y a un signe de différence en 2000 ans à peu près, c’est-à-dire que ce que nous appelons le signe des Poissons est en réalité celui du Verseau, celui de la Vierge est en réalité celui du Lion .Entre 3000 et 1400, l’équinoxe de printemps est dans les Pléïades.Entre 1400 et 500 avant J.C ,  le nom de Septentrion pour désigner le nord, de septem, sept, et de triones, en latin bœufs de labour, donc la constellation du Bouvier , indique  qu’il s’agit de la Grande Ourse et de ses sept étoiles. . Aussi les Védas et les Gathas doivent-ils être datés, non pas de 2000 ans, mais de 5000 ans avant Jésus Christ. De même, les épopées homériques, l’Iliade et l’Odyssée, doivent être datés, non de 700 avant J. C., mais de 4000 ans : ni l’une ni l’autre ne reflètent par conséquent le monde mycénien et sa géographie.Vinci établit des identifications nordiques des sites cités par Homère, ceux du Catalogue des vaisseaux notamment, très convaincants. A noter que durant la période préorionique , il y a 10000 ans avant le Christ, au commencement des migrations,les indo-européens se trouvaient encore dans l’extrême nord.

Voici quelques indices

Dans l’Odyssée, X, 190-192, Ulysse,  lorsqu’il débarque sur l’île de Circé, est fort marri : « sur cette île,  nous ne pouvons rien voir, ni où est l’aurore, ni où  le soleil  qui brille sur les vivants tombe sous terre, ni par où il se lève. » Or, nous sommes en été, et on ne peut trouver  d’endroit où le soleil ne brille pas durant les mois d’été  que dans l’extrême nord, où ce fait se produit durant la saison de navigation. De même,  l’ Hypéreia ( peut-être de Ibéreia), nous dit l’Odyssée (VI, 4),  est qualifiée de  polychôreia qu’on, traduit souvent par : « aux vastes emplacements », du grec polus, nombreux, et de chôra, lieu.  Mais on peut, au prix d’un simple abrègement du ô, traduire l’épithète homérique, en la faisant venir  de choros, chœur de danse, par : « aux nombreux chœurs de danse (Cf le nom des  Muses, les Pierides) . On songe aux vers de l’Odyssée, XII, 3-4, à propos de l’île de Circé, où « l’Aurore qui se lève tôt a sa maison et ses danses (choroi) et où le soleil   reste élevé  au dessus (verbe anatellô, c’est le soleil de minuit, cf .  Hyperiôn, celui qui reste élevé en permanence ,iôn, cf latin aevum, durée, grec aei, toujours,  aiwôn, durée,  modifié par l’adverbe uper, au-dessus, équivalent de anatellô).de l’horizon ». La divinité de l’Aurore, Eôs aux doigts de rose, Ushas en sanskrit, Aurora en latin, du radical ausôs, exécute ce qu’on appelle en anglais des aurores tourbillonnantes (« revolving dawns ») bref , des aurores boréales

  L’Aurore, ou plutôt la déesse Usha (Eôs en grec) apparaît aussi dans les Hymnes védiques comme une silhouette dansante. Tilak démontre que ces danses de l’Aurore aux doigts de rose sont une métaphore pour un phénomène de ces très hautes latitudes au-delà du cercle arctique, où une aurore bondissante apparaît vers la fin du long hiver arctique, annonçant la réapparition du soleil : l’aurore boréale. L’Américain William F. Warren, cité par Tilak, décrit ce spectacle en ces termes : « D’abord apparaît, bas sur l’horizon du ciel nocturne, un majestueux éclair lumineux qu’on distingue à peine. D’abord cela provoque un pâlissement léger de quelques étoiles mais après un certain temps on voit le phénomène augmenter et se déplacer latéralement le long d’un horizon encore sombre .  Vingt-quatre heures plus tard, le phénomène a fait un tour complet autour de l’observateur, forçant  un plus grand nombre d’étoiles à pâlir. Bientôt la lumière qui va s’élargissant brille avec l’éclat d’une « perle d’orient » .Il continue à  se déplacer  en ronds majestueux, jusqu’à ce que cette blancheur de poire s’enflamme et donne une lumière rouge et rose, aux franges pourprées et dorées. Jour après jour, -pour employer les termes qui nous servent à mesurer le temps, -ce splendide panorama continue à faire des cercles et, selon que les conditions atmosphériques et les nuages présentent des conditions de réfraction plus ou moins favorables, s’allume et s’éteint, s’allume et s’éteint, ne s’éteignant que pour se rallumer de façon encore plus brillante la fois suivante, lorsque le soleil encore caché arrive de plus en plus près de son point d’émergence. »   La mystérieuse harmonie des sphères dont parlent les philosophes grecs est la musique que dégagent,  parfois, ces aurores boréales.

Homère évoque dans l’Iliade  les nuits blanches polaires qui permettent de se battre sans s’arrêter avec la nuit.

L’identification de la Troie, Ilion ou Pergame  homérique avec celle de Scliemann, Hisarlik 7, est contredite par l’affirmation de Strabon : « Ce n’est pas le site de l’ancienne Ilion, à considérer le sujet d’après ce qu’en dit Homère. »A l’époque de la guerre de Troie , le site présumé était une portion de mer que les rivières ont bouché par leurs alluvions .Aussi, Vinci propose-t-il le site de Toja dans le sud de la Finlande , avec , pour le Simoïs,  la rivière Mamman-joki et,  pour le Scamandre , le Kurkelan-joki. La plage où débarquent les Achéens (de wachaioi,  ce serait le même mot que Viking) est appelée aigialos par Homère (XIV, 34) et Aijala de nos jours.

Pour Vinci, le voyage d’Ulysse au  pays  d’Hadès est un retour au pays des ancêtres et nous donne le lieu où habitaient les indo-européens avant leurs migrations vers le sud : la mer Blanche, la baie de Kandalaksha (66°40’ de latitude nord),. Or, la presqu’île de Kola, à l’ouest de Mourmansk, s’étend du golfe de Kola au golfe de Kandalakcha, avec au sud la mer Blanche. D’où vient le nom de Kola ? Peut-être de la ville, la montagne et le peuple mentionnés par Ptolémée sous la forme Ottocora, avec équivalence du l et du r , et Uttarakurus en sanskrit  dans le Râmâyana (IV, 43, 38), comme la demeure de ceux qui se sont bien conduits dans la vie, dans le Mahâbhârata (Sabha Parvan, ch. 28) : « Ici sont les Uttara Kurus que personne ne peut même tenter de combattre »,  dans le Aitareya Brâhana (VII, 14) : »Dans cette région septentrionale, tous les peuples qui demeurent au-delà du Himavat (1120 m d’altitude, signifiant peut-être le sanctuaire de glace, hima, monts Kibiny qu’on appelle le Uttar Kurus, et de l’Uttera Madras sont consacrés à la glorieuse règle. » De nouveau, l’Uttara Kurus y est mentionné  (VII, 23) comme la demeure des dieux qu’aucun mortel ne peut conquérir.

On est tenté de penser que les indo-européens de la branche perse  qui avaient déjà appelé Korasan la partie nord-est de l’Iran et Kotan une ville du Turkestan chinois  ont donné son  nom à la Corée lorsqu’ils l’ont atteinte au cours de leurs migrations, sans le préfixe uttara qui signifie « supérieure» en sanskrit (du nord ? ou du ciel, le paradis ?)

Dans le Kaushitaki Brâhmana (VII, 6), le dieu du langage déclare : « La langue (indo-européenne ?) est mieux connue et mieux parlée, et c’est au nord que les hommes ont appris à parler. »Quant aux Ibères, ils devaient originellement habiter la Sibérie à l’est. Et un ramerau  a migré vers l’ouest et l’Amérique, tandis qu’un autre a migré vers l’est.

Les langues indo-européennes  couvrent toute l’Europe : langues scandinaves (danois, suédois, norvégien) et germaniques (anglais, allemand), balto- slaves (baltes : livonien, estonien  et slaves : russe, polonais, bulgare, serbo-croate), greques (arménien) , italo- celtiques (italien : latin et langues romanes dérivées : français, italien, roumain, espagnol et celtique : irlandais, écossais,  breton, cornique en Cornouaille, gallois au pays de Galles,  gaulois). Elles comprennent le rameau  aryen : persan, sanskrit aux Indes, tzigane de Bombay), tadjiak, et népalais,  langue indo-européenne la plus à l’est.

  Ils connaissaient le saumon, comme les Ibères, que ceux-ci  appelaient  le poisson du soleil (sami et la truite, se vêtaient de fourrures de loup, de renne, de renard et même d’ours. Les hommes enveloppés de peaux d’ours peuvent avoir donné le nom et le mythe du Centaure, Gandharva en sanskrit, qu’il faut décomposer en sanskrit dharva  (de ibère dhavra, enveloppe,  allemand futter, de dhurer, fourreau, gothique foodr, francique foodr,   et en sanskrit gan, correspondant à la racine ibère kun, peau, poil, au  grec homérique casque en cuir kuneè, crinière de cheval de fjord , casque en cuir , 103, albanais kue,  koje,  étrusque cui selon Z. Mayani, l’auteur d’une intelligente tentative pour interpréter l’étrusque d’après l’albanais..

Il faut enfin rapprocher le mot Centauros  , centaure, du grec  Kandaulas, épithète d’un dieu en Lydie (cf le culte du loup lié à Apollon en Lycie, les lupercales à Rome,  les hirpi sorani, prêtres déguisés en loups),  de Kandaulès,  nom du roi de Lydie Candaule, littéralement celui qui est caché sous une fourrure ( daulos en grec signifie velu ou caché,kan signifie fourrure), enfin le nom des paupiettes lydiennes  kandaulos, caché sous une peau , le mot rhéto -roman (La Rhétie a été peuplée par des Etrusques) candarials retrouvé en étrusque par Z. Mayani, dans Les Etrusques commencent à parler, qui signifie diphtérie, littéralement gorge cachée sous des muqueuses. L’arménien kheldavl correspond phonétiquement à Kandaulas.Par étymologie populaire, kan fut compris comme signifiant chien et  daulas comme étrangleur, si bien qu’un chien était immolé aux Lupercales.A noter que , avant la procession, le prêtre immolait une chèvre (cf.  le nom de lup erci(h)erci signifie bouc ,latin hircus  , germanique hirsch) ,touchait le front des Luperques avec son couteau sanglant et en essuyait l’empreinte avec un flocon de laine imbibé de lait. Le Luperque devait à ce moment, rituellement,  faire entendre un éclat de rire sardonique : il avait consommé du haschich, ce qui amenait l’éclat de rire convulsif voulu. Kretschmer  a rattaché le mot daulès à un verbe slave dav(iti) signifiant étrangler (cf grec daivumi, mettre en pièces,déchirer) et en tire la conclusion que le phrygien daos,signifie loup, l’étrangleur de chiens et Candaulès étrangleur de chien, mai sson explication ne paraît pas satisfaisante..

Enfin, le kaki (mot aïnou, cf. albanais kukilar, pourpre, kukaian, rouge, étrusque kuq, pourpre, grec kokkos,grain de grenade et  insecte servant à la teinture en écarlate, latin coccum, cochenille aux élytres d’un beau rouge écarlate,grec  konkulion, coquille saint jacques à cause du corail intérieur), fruit du plaqueminier, avec en son cœur son dessin du soleil, mûr en décembre et de couleur orange pour la chair comme pour la peau,  pourrait être la célèbre pomme d’or conquise par Hercule sur Atalante. Lorsque ce fruit devint plus difficile à trouver, le kaki fut remplacé par la pomme. Les  pommes d’or du jardin des Hespérides (Vesteralen) et leur conquête par Hercule  sont liées à la commune de Simrisham, où a lieu annuellement, encore aujourd’hui, une fête de la pomme jaune indigène. L’un de ses  noms (latin malum, grec mèlon.) vient peut-être du nom nordique du Cap Malea, tandis que l’autre (anglais apple, latin appiana mala, pomme d’api) est lié au nom du serpent ou aspic (égyptien  apophis, grec  ophis, echis, latin vipera, de wighes) : ce sont les fruits dorés que gardent le Serpent du jardin. Citons encore les pomum dont le nom se retrouve dans celui de la Poméranie, le pays (tania) des pommiers (pom-ster, suffixe ibère d’arbre, cf  olea-ster, olivier ). « Là, pour le deuil de Phaéton, ses sœurs, les Héliades, laissent tomber dans le sombre océan de pitoyables larmes qui brillent comme de  l’ambre. Je  voudrais arriver à ce  rivage planté de pommiers, où chantent les filles du soir, les Hespérides, où Poseidon, le seigneur de la mer qui règne sur les noirs bancs de sable [comme ceux qui demeurent près d’Héligoland], interdit aux navigateurs d’aller plus loin, fixant cette frontière sacrée  des cieux dont  Atlas est le gardien [la colonne d’Atlas]; là où les fontaines divines épanchent leur ambroisie près du lit de noces de Zeus, … là où la terre sacrée  offre ses fruits de choix pour enrichir les dieux bénis. » (Euripide, Hippolyte, vers 739 sqq).

Achille, le roi des Myrmidons, nous fournit aussi une référence à la Laponie à travers le port de Mourmansk qui évoque les Myrmidons : le mythe raconte que ceux-ci tenaient le nom d’un petit animal fouisseur qui cherchait l’or et portait le même nom que la fourmi, peut-être un  mustélidé du type de la  martre (germanique marthor, allemand marder)

Deux livres sur ce sujet :The Baltic origins of Homer’s epic tales , the Iliad , the Odyssey and the migration of the myth, de Felice Vinci et , plus ancien, Atlantis of the North, de Jürgen Spanuth.

Il est très difficile de distinguer ce qui est ibère et ce qui est indo-européen, d’autant qu’il n’y a pas d’archéologie indo-européenne correspondant à l’archéologie ibère. Faudrait-il poser un proto-ibère à partir duquel se serait constitué l’indo-européen avec ses flexions et qui comprendrait les langues ibères comme le tokharien, l’élamite, l’étrusque,  l’albanais, riches en caractères ambigus?

Sans doute on peut dire que des mots qui se retrouvent en indo-européen sont solidement implantés en étrusque et en albanais, par exemple, le dieu Alumna en étrusque ( pour Varuna, cf . Varuna et Ouranos), ou encore le mot dieu en étrusque,   ais, pluriel aiseri, cf  germanique  aesir . En revanche le nom sanskrit du  soma et de l’avestique haoma, boisson contenant un mélange à base de vin, qui semble indo-européen, n’est-il pas plutôt ibère lorsqu’on le retrouve en étrusque sous le nom du vin  sane,  en ossète saenae, en scythe sanaptis, buveur de vin, cité par Hésychius, sana, vin, cité d’après Apollonios de Rhodes, 

Il nous faut dire un mot ici du vêtement des premiers brahmanes, donc des indo-européens et des ibères d’un cercle polaire jouissant d’un climat tempéré  il y a quelques 13000 ans, lorsque d’après Tilak, dans Orion, p145 l’équinoxe de printemps tombait en Orion..Le chasseur Orion portait  au ciel une ceinture pailletée d’étoiles, un pagne de  peau de cerf ou d’un autre animal (loup, lièvre, brebis). Le vêtement primitif consistait en une pièce de laine ou de lin jetée autour des épaules comme un manteau et une ceinture.La ceinture est appelée en sanskrit upavita, morceau de tissu, de ve, tisser,  cf. grec uphè, tissu, uphainô, tisser, d’un radical swebh, allemand  weban et sanskrit ûrna-vâbhi araignée. Il y avait trois façons de porter la ceinture devenue un fil sacré pour le brahmane (les trois Parques en sont un souvenir) : prachinâvîta, nivîta,cf. grec newo,latin neo, sanskrit snâyati , filer  et upavîta, c’est-à-dire la position du fil sacré passant autour du cou, par-dessus les deux épaules, le  lien entourant la taille dans la position la plus commode pour toutes sortes de travaux profanes ; originellement les brahmanes , comme les Parsis iraniens et comme Orion  , avaient coutume de porter le fil sacré de cette façon  et de réserver l’autre position c’est-à-dire upavita : par-dessus l’épaule gauche et en travers du corps, libérant le bras droit , pour l’investiture du fil sacré, pour l’accomplissement des obsèques , lors des combats et au moment des sacrifices. Mais les brahmanes ont aujourd’hui généralisé cette dernière position.L’initié doit assumer le vêtement d’Orion, car devenir brahmane, c’est imiter Orion, donc prendre la forme de l’animal qui a été la sienne (cerf,, lièvre etc., origine du talisman « patte de lièvre »), donc porter une peau de cerf (ou au moins un morceau), une ceinture avec trois nœuds (les trois étoiles d’Orion, cf l’offendamentum du pontife) au-dessus du nombril et un bâton.A Rome on retrouve une confrérie des «  loups du Soracte », hirpi sorani , et aux Lupercales, en février, peu avant le début de l’ancienne  nouvelle année .La  peau de cerf est devenue dans ce culte romain une lanière de peau de chèvre fraîchement immolée dont les coups  étaient censés rendre fécondes les femme .On peut voir une relique de la ceinture en lin dans le flocon de laine imbibé de lait qui servait à essuyer le sang ; le bâton sanskrit est devenu le couteau cultuel qui touchait le front des initiés et servait à essuyer sur leur front la trace de sang laissée par le couteau. A rome, les guerriers des premiers âges combattaient vêtus de la toge : ils passaient autour du corps le pan rejeté en arrière de l’épaule gauche (position upavita )et le nouaient fermement au-dessous de la poitrine en forme de ceinture . cette manière de porter la ceinture était appelée cincus Gabinus , avec une ceinture à la Gabinus, donc étrusque, comme l’antique ville de Gabies, .elle date de servius Tullius et se maintint dans toutes les circonstances solennelles, telles que les fondations de villes, l’ouverture du temple de Janus au début de la guerre, au début de toute campagne militaire. Et le consul était tenu de la porter de cette façon dans les sacrifices. Les guerriers romains portaient un manteau grossier appelé sagum.(de swebhan , tissu filé, grec uphè, qu’on retrouve en albanais, shag, sorte de toile grossière et shokë, ceinture. , étrusque suc, à prononcer sug. Cf l’inscription citée par Mayani, p. 335, « mets des vêtements en laine de bélier sur les statuettes des ancêtres divins ( adjectif aisna)  et pour les effigies funèbres des ancêtres, apporte du marché  nundinae qui  se tenait le 9e jour (nethunsl) des ceintures (suc) neuves  et de la toison de laine » .(

Le lièvre, latin Lepus, grec Lagôs (constellation) et le Chien d’Orion

Le lièvre  est plus difficile car il nous faut remonter aux indo-européens ou plutôt aux Ibères  pour comprendre son intervention. Il faut d’abord rappeler l’interdiction de manger du lièvre chez les peuples d’origine celtique ou ibère, aussi bien les Anglais que les Australiens et même jadis les Corses de Vezzani, d’origine liguro- ibère. Le lièvre, réputé de couleur jaune, rappelle le soleil. Son nom signifie (celui qui a l)’oreille dévorée (par le Chien  levrier démoniaque analogue à l’infortuné galga (de l’ibère gayl, loup, et kan, chien,) espagnol ou au levrier canarien).Oreille se dit   en grec ousos,  en latin auris (de ausos) et arracher en grec laphussô (cf grec laptô), en arménien lup’el, d’un radical laghw , arracher avec les dents : avec  ôs , oreille on retrouve ce verbe dans le grec lagôs, le latin lepus,celui qui a l’oreille arrachée (par le Chien de la constellation,dont le chien sacrifié aux lupercales est l’équivalent et le bouc émissaire) Peut-être à date très ancienne s’agissait-il, non d’un lièvreproprement dit , mais d’un ochotonidae ou pika, lièvre siffleur ou criard. .

Tilak, dans Orion ou recherches sur l’antiquité des Vedas, p. 181 sqq, cite un hymne du Rig Veda : « O Indra ! Comme tu protèges ton animal de compagnie ! (le Mriga, mriga étant la métathèse, -gari, - du sanskrit girih, ou du  latin glis, gliris, grec galeè, lièvre, loir, chat, belette familière, correspondant   à l’ochotonidae ou pika, lièvre siffleur ou criard.) . Laisse le chien ,lui qui , dans sa gloutonnerie,  est  toujours à pourchasser ,le mordre à l’oreille correspondant au lièvre celtique ou plutôt  à l’ochotonidae ou pika, lièvre siffleur ou criard..) Je lui couperai la tête afin qu’un être malfaisant ne puisse jouir de son plaisir» et Tilak continue : «  Les trois  étoiles de la  tête d’Orion dans la constellation d’Orion évoquent une tête d’animal,car les deux étoiles des genoux d’Orion nous donnent les quatre pattes de l’animal (lièvre pour nous, antilope ou autres pour d’autres), dont on pourra admettre que la tête correspond aux trois étoiles de la tête d’Orion….J’ai montré comment on devait trouver l’image de la tête de Mriga dans le ciel. En prenant les trois étoiles de la Ceinture d’Orion pour faire le sommet de la tête, le Chien est tout près de l’oreille droite de Mriga et l’on peut admettre qu’il va la mordre. »

Dans le Livre de la momie, chapitre VIII, cité p. 307 par Mayani , traduction revue par moi , on peut lire les vers qui accompagnaient une cérémonie funèbre :

Vers I  Saisis  (rach ,de bhragh, latin rapio) un agneau [scara , albanais shqêra, pluriel irrégulier de kingi, sanskrit varsati , rsabhah et grec arneios , de arsnè-wos, et wersè ;au sqw initial albanais correspondent le rs ou le vars (vocalisme a du r voyelle du sanskrit ) et le ars-ou le wers du grec]né avant les chaleurs de  l’été  (prithach,pri, avant, thach, de stat, cf latin aestas,  aestatis, été, aestus, chaleur, de aidh,cf grec  aithô, brûler, être chaud  et de stat, stationnaire , en parlant du soleil solsticial) : remarquons que nous sommes  le 20 juin., veille  du solstice .  

Vers 2  Noue (tei, pour dei, grec déô, lier) une fois (nombre égal au nombre de victimes, cl tral , de zal ou kal, un, cf. Kalendae, le Ier du mois,+ suffixe –tral, fois ?) en tant que ceinture (menach)

Vers 3 le fil sacré (mulach ) .Verse (husina, racine che(w) -s cf sanskrit hutah, versé,  grec cheô, de chewsô, verser, latin fundo, fusi, ou effundo,  répandre) le vin (vinum) dans les  coupelles rituelles   (paiveism, cf grec phialè, coupe, de phivalè) de la déesse des morts  (acilth , de agil de agir, agadir, la déesse de la maison souterraine des morts) notre mère (ame).

Vers 4  Frappe (ranem, cf latin lanio, sacrifier, albanais me-râne) l’agneau (scare, déjà vu à un autre cas) ;

Vers 5 et 6  Avant d’aborder ces deux vers, il est bon d’avoir recours à Mayani, p.305 :

 murchs etnam

Thacac usli,

  à traduire :  avec un bouchon de laine,enduis d’un peu de sang  le vêtement de  l’image de l’ancêtre , mot à mot  :m urssch ( le m  pour la préposition  me, avec) ursch , de la laine, de ursn,  cf latin vellus, de bersos, toison de mouton,avec vocalisme e du l voyelle),   grec ersè, de ewersé, sanskrit varsam, rosée , agneau du jour,grec  eiros ou erion , de wersos,  lènos,de bra (vocalisme a du r voyelle) sanos , le  sanskrit urna, de brna,  le latin lana,de bra (vocalisme a du r voyelle) sana ,

etnam  signifie l’ ancêtre (cf latin atavus),

vers 2  thacac   us li, avec un peu (-ak) de sang , de ak, un peu, et  thac, sang, de dsjak, sang, cf latin sanguis ;   us-li ,enduis, oins,  albanais lyej, oindre,  lyem, ljeu, grec aleiphô,et sicilien  elaiwa, huile ( d’olive) .Quant à us , on peut l’interpréter comme l’étrusque us, vêtement, latin vestis.

On peut maintenant commencer l’examen de nos deux vers :

Reux zina

Cavethz us  à corriger en li  thacac  

cavethz  us li   thacac , « enduis (li, leva si l’on veut)   avec un peu (ak) du  sang (thac) de l’agneau né à la dernière neige (caveth,albanais, gjavet, de gjia,  agneau  cf grec chimara, chèvre ou agneau  qui n’a passé qu’un hiver, c’est-à-dire grec  chiôn, neige, hiver ) le vêtement (us) de la statue   » (reuch,  de deugh , cf sicilen daggus, daggudos, poupée de cire, ibère doghi , douk-douk, zombi; la racine est pétrir , façonner, dheich/deuch, latin fingo, figura, grec teichos, rempart en terre, etc ) de terre (zina, slave sion, latin humus, grec chtôn, phrygien gdan- et zemelô, , sanskrit ksam, irlandais du, don à l’accusatif, racine ghzem + suffixe étrusque d’adjectif en –na),etc. ) de l’ancêtre. »

Mulach, métathèse religieuse apotropaïque  de mekkala, est une survivance fort intéressante , car  mulach est la métathèse religieuse apotropaïque  du sanskrit  mekkala, qui désigne le cordon d’herbe, la ceinture ou baudrier , passé autour de la taille par le candidat brahmane selon Tilak, dans Orion, P . 151. D’où vient ce vieux mot du vocabulaire religieux le plus archaïque ? Du sanskrit  Mriga, substitut d’Orion, qui désigne un animal non identifié et vient de lighwa, celui, lièvre ou autre, à qui  le lévrier a arraché un morceau d’oreille. .Or, en latin, le mot metaxa désigne,  soit un  soit un tissu de soie ou autre, soit un fil ou cordon de même nature. C’est le même mot que l’étrusque menash, le sanskrit mekkala , l’étrusque mulach, l’albanais mëndash ou mëndafs .

Cinctus Gabinus, nom du fil sacré des bhrahmanes , : ce sont d’antiques survivances chez les Etrusques et chez les Albanais.

 

 latin metaxa, fil 148  335 et Orion 149 gauche

Mekhala p  151cordon, 310

Porc, grec cheiros, de cherios,  latin porcus,   aper de a et de beros 229, ombrien, apros, albanais thi

Chèvre, grec aik+s, latin , arménien aic , albanais ejë, de aige chèvre qui a perdu un petit, étrusque eim, et étrusque capra, albanais dhi, étrusque thi

Cheval, latin cavallus, albanais dama, étrusque kap,  celtique epo, grec kobalos, porte-faix, de kaHw .Chameau, grec kamèlos.

Chien, latin canis, grec kuôn, kunos,  albanais qen,  étrusque kena, arménien khel, lydien et carien kan,  racine kwn ;

Peau, 103,

 

Les Hébreux, la Palestine, les Philistins et l’Ancien Testament 

Le mot Hébreu vient de ibère que le nom de Tibériade rappelle encore.  Le nom de la Palestine et de ses habitants, les Philistins, vient aussi du nom de  Palastes ou Pelestes que les Pélasges d’origine ibère se donnaient. Le Jourdain a le même nom que le Iardanus cité par Homère (III, 292 comme un fleuve de la crète. Dans les Macchabées, I, 12, 20 et II, 5, 9, il est fait allusion à la parenté des Lacédémoniens (doriens, donc indo-européens venus du nord) et des  juifs, si bien que l’Hébreu Jason désire mourir à Sparte. Le Sinaï, montagne sacrée des Hébreux, évoque Saana, la capitale de l’Arabie saoudite et d’une montagne de Laponie appelée Saana . Des trois fils de Noé qui embarquent dans l’arche, Sem, l’ancêtre des Sémites, les Hébreux et des Arabes,  rappelle le nom de Sami, soleil, beauté, nom que se donnent les Lapons et les Samoyèdes. Iaphet évoque un autre Iapetus, le père d’Atlas et de Prométhée et peut-être  le nom des Lapithes,   tandis que  Ham, père des Sumériens et des Egyptiens, les Hamites du pays de Kem en Egypte, rappelant la rivière Kemi..  David (Samuel, I, 16, 12) est présenté comme roux ou plutôt comme  blond. Agar a été rapproché par Vinci de Egérie, la nymphe conseillère et maîtresse  de Numa Pompilius.

Les juifs sefarade (du nom des Hespérides  , originaires de la péninsule ibère ou espagnole), juifs d’Espagne, , ont un ADN mitochondrial (Nature Communications) d’origine européenne comme les juifs askhénaze (du nom d’un peuple turc lié aux Ouigours du Caucase et de Circassie qui a formé l’empire Kazar  et s’est converti au judaïsme)  qui sont, eux, des juifs d’Allemagne et des pays de l’est. Le nom d’Askhénaze se trouve au chapitre 10, 3 de la Genèse, où il est présenté comme le fils de Goméros fils de Noé (le nom de Goméros est parent du nom des Cimmériens, ibères cf. Qumran ou Gomorre en Israël).Il serait  l’ancêtre des  Scandinaves (Cimmériens, ibères), des  Allemands (le nom des Germains est rapproché de Gomeros) , des Slaves (le nom des Scythes est rapproché de Goméros). L’ancêtre des Arméniens  est Haïk, fils de Togarma,le  frère de Askhénaz (ce dernier  était l’aîné de la fratrie)., tandis que  Karthlos (Karpathes, Carélie) et d’autres  , fils de Togarma, seraient les ancêtres des diverses tribus des Géorgiens.

 

  La Genèse nous a aussi donné une géographie précise  de l’Eden (mot qui en sumérien signifie désert), 2,8 : « Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient. Un fleuve sortait de l’eden pour arroser lej ardin, et de là il se divisait en quatre bras :

1Le nom du premier est Pischon ; c’est celui-là qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or ; l’or de ce pays est pur : on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx

2 Le nom du deuxième fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch.

3 Le nom du troisième est Hiddékel ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie.

4 Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. »

Or, là où coulent l’Euphrate et le Tigre (Hiddekel), les deux autres rivières n’existent pas. De plus, ces rivières couleraient, nous dit la Genèse, à travers l’Ethiopie (pays de Couch) et l’Assyrie, mais ces pays se trouvent sur des continents différents .De même le pays d’Havila avec son or très pur n’existe pas dans la région. Au nord de la Finlande, écrit Vinci,  p.324,on trouve une rivière nommée Ivalo, que les Lapons appellent Avvil , et on trouve aussi de l’ or à 23 carats ;le bdellium ou résine odorante, est produit par les conifères comme l’ambre, conifères qui sont nombreux dans cette région ;La chalcédoine et le jaspe qu’on y découvre sont semblables à l’onyx  par  leur composition cristalline. Nous rencontrons aussi dans les environs, c’est-à-dire à Hetta qui est similaire à Eden, deux rivières parallèles, le Mounion Tornjoki, savoir l’Euphrate et l’Ounasjoki-Kemjoki, savoir le Tigre (de tibéris, l’ibère , cf. l’Ebre), constituant une mésopotamie finlandaise (mésopotamie signifie en grec entre deux fleuves).Avalon des romans arthuriens, référence au pays originel des Celtes, rappelle Avvila, Avvil. Quant au Pischon ou Pison, il rappelle Pisa, une citadelle laponne, dont on retrouve le nom dans l’homérique ta  pisea (de pisos, lieux humides) et pidax (source). Quant au Gihon, il correspond au Tanajoki dans l’Ethiopie finnoise. On remarque le suffixe de rivière ibère  -on (von signifiant lit de rivière, vallée) dans les hébraïques Pischon et Guihon.

Dans la Genèse toujours, 4, 16, on peut lire : « Caïn s éloigna de la face de l’Eternel et habita dans la terre de Nod, à l’est d’Eden. » Or, à l’est d’Eden, c’est-à-dire de Enontekiö en Finlande, nous voilà en territoire russe, où coule la Nota vers le lac Notozero (zero signifiant lac) et au sud  nous avons une région appelée Kaïnuu, qui coïncide avec le territoire des Lapithes finlandais :Caïneus ( Iliade, II,  745) était le grand-père d’un héros qui participa à la guerre de Troie.

Dans Isaïe, 24, 1, on lit : « L’Eternel dévaste le pays et le rend désert ; il en bouleverse la face et en disperse les habitants ». Ce pourrait être la « terre gaste » de la légende arthurienne, fait remarquer Vinci, c’est-à-dire, selon jean Markale, « la terre désolée, abandonnée de ses habitants, privée de cultures, immergée dans un hiver précoce. »Cela pourrait être comparé avec le passage homérique sur l’univers moisi (domôn eurôenta) de Hadès, ou Aidoneus, le dieu des enfers. Il semble tout è fait possible que l’Odyssée, la Bible et les romans celtiques reflètent la même tradition d’un jardin d’Eden (cf les jardins d’Adonis ) métamorphosé en désert à l’est d’Eden, comme ces Champs Elysées au bout du monde dont parle l’odyssée(IV, 563), relevant peut-être de la même racine que l’anglais Hell, les enfers, le pays de la mort., savoir aussi  le royaume norse de Glaesisvellir (la plaine brillante) ou Odainsakr (le champ des Immortels), proche de ce jardin de délices de Guthmundus qui est quelque part au nord de l’Europe (les Iles Fortunées ou îles des Bienheureux ). Le Paradis est le lieu, dit Vinci, où se reproduit chaque été la merveille du soleil de minuit : « les grilles de la nouvelle Jérusalem resteront ouvertes tout le jour, car il n’y aura pas de place pour la nuit. » (Apocalypse, 21, 25).Le nom du désert du Neggev au sud d’Israël vient de Ligur, qui signifie d’ethnie  ibère, cf le nom du Hoggar .

  Les Arabes, dont l’ethnonyme est proche de l’homérique Erembien, qui, selon l’Odyssée, IV, 84, proches des Libyens descendent également d’Abraham, dont le nom a été rapproché de Brahman, comme celui de Jéhovah, Yahvé de celui de Jupiter, iove pater. génitif Iovis.

Les Hébreux ont migré à partir de la Laponie, suite à un changement de climat dû à une glaciation, jusque dans le Caucase (Circassie), puis en Egypte.

 

L’homme de Neanderthal et le mythe de Philoctète.

 Originaire aussi  de Sibérie avant la grande glaciation, il aurait la peau noire et  se serait métissé avec les races blanches qui l’environnaient et aurait migré comme elles vers le sud. Aujourd’hui, on réhabilite ces hommes de Néanderthal et on sait que, sur le continent  Sahul (Australie et Nouvelle-Guinée), il y a 60 000 ans, ils étaient plus avancés que nos ancêtres Homo sapiens, se servaient d’outils, parlaient, se paraient de plumes rouges  d’oiseaux en signe d’autorité, honoraient  leurs morts, bref constituaient un modèle envié pour les autres hommes préhistoriques. Ils auraient conservé la  démarche sur la pointe des pieds qui en avait  fait des  grimpeurs habiles adaptés aux  pentes rocheuses. Ils se sont métissés avec nos ancêtres et notre génome (non compris les noirs Africains) renferme de 1,5¨à 2,1% de leur ADN,  malgré la diffamation  dont ils ont été victimes depuis des siècles. Les noirs africains n’ont jamais été en contact avec l’homme de Néanderthal, contrairement aux européens, car ces noirs ne possèdent pas ce gène identifié au sud de la Sibérie, dans la grotte de Denisov,  par Svante Paäbo (Leipzig) : il y a 50 000ans,  Par exemple, dans Science du 13 mai 2011, l’équipe de Ludovic Slimak, du CNRS,  fait état de ses découvertes  au niveau du cercle polaire, dans une région où aujourd’hui du moins, l’hiver,  la température descend au-dessous de -40°C , d’outils moustériens du paléolithique moyen, des os de mammouths débités , de renne, de loup et d’ours (site de Byzovaya au nord de la Russie, près des côtes sibériennes) , le tout datant de – 26 000 ans.

Quelles sont les caractéristiques de ces hybrides d’homo sapiens et de  néandertalien ?

 

1 Une odeur insupportable

Depuis l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent et débarqué à Lemnos à cause de l’odeur excrémentielle de la blessure jusqu’aux femmes de Lemnos qui durent tuer leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur sujet  une tradition d’odeur insupportable. La maladie de Darier, une maladie de peau, peut être la cause de ce symptôme. Des bains chauds, encore très pratiqués dans la  Turquie actuelle : à Kaplica ,  des petits poissons qui sucent le «  venin » des plaies,  sont censés soigner aussi bien  le psoriasis que  cette maladie de Darier. O’Connell dit que les  noirs de Nutt en Micronésie, appelés Nigurts (serpents) avaient une peau pustuleuse, rude et désagréable au toucher (p. 128,  ce qui peut représenter une forme atténuée de cette maladie de Darier.

 

 

2 Une jambe plus courte que l’autre

De même que Philoctète a une « blessure » au pied, le tibia des 400 squelettes de néandertaliens aujourd’hui retrouvés est  bien plus court proportionnellement que le fémur, et chez les hybrides cela pourrait donner des hommes avec une jambe plus courte que l’autre (un mélange des deux hérédités). En Birmanie, sur les bords du lac Inle, les pêcheurs rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les pêcheurs se tiennent debout à la poupe sur une seule jambe, la droite, l’autre étant enroulée autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre à flanc de colline,  on les imagine bien  dans cette position,  ce qui a dû exciter les  railleries des autres races.

  D’après les An nales de l’Académie nationale américaine des sciences, juin 2012,  des chercheurs (le Français Jean-Jacques Jaeger) ont découvert en Birmanie plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions d’années qui pourraient  être les ancêtres du néandertalien. Des versions similaires de ces dents ont été trouvées en Libye., datant d’il y a seulement moins de 2 millions d’années, attestant d’une présence plus récente en Afrique.

   A noter qu’on trouve précisément le même mélange de gènes chez  l’Australopithecus sediba (trouvé dans un état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par Lee Berger et datant de 2 millions d’années) dont les mains et les pieds présentent simultanément les caractères de grimpeurs propres aux grands singes (tibia proportionnellement plus court) et d’autres  caractères typiques de l’homme moderne. Cet australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents appelés Sunda, Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui étaient alors soudées), intégrant l’Afrique,  le sous-continent indien, le Sud- Est asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon,  est à rapprocher des outils trouvés à Florès en Indonésie  et datant de  800 000 ans ! 

 Ajoutons que des archéologues chinois ont trouvé en Chine (PlosOne) des fossiles humains datant de 14500 à 11 500 ans dans la grotte de Maludong  près de Mengzi  dans le sud de  la province du Yunnan et d’autre part,  dans la région de Guangxi  qui est limitrophe du Yunnan, un quatrième squelette complétant  les trois crânes et les dents  découverts près du village de Longin. Ces squelettes présentent aussi un mélange de traits archaïques et modernes et sont contemporains des débuts de l’agriculture en Chine. Il fallait, avant  cette découverte,  remonter à 100 000 ans pour trouver cet amalgame, selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle- Galles du Sud et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De plus, il y a 2 millions d’années et plus, d’après des fossiles humains découverts en 2009 au Kenya, deux mâchoires et une face (Nature, août 2012), il existait certainement au moins deux espèces d’Homo erectus, Homo habilis et Homo rudolfensis qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au Laos  un crâne d’Homo erectus et vieux de 50 000 ans, le plus ancien Homo erectus trouvé.

  D’autre part, le docteur David Reich, généticien à la Harvard Medical School, et son équipe,  ont établi qu’un petit nombre d’hybrides, mi-néandertaliens, mi –Homo sapiens, avaient vécu en Sibérie, près de la grotte de Denisov, entre 46 000 et 67 000 ans et que des hybrides denisoviens- sapiens avaient existé plus récemment. L’analyse de son ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux bruns et 6% du génome des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Du matériel néandertalien se retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012). Enfin le néandertalien fossile nommé Regourdou 1, trouvé non loin la grotte de Lascaux en 1957 (Plos One, août 2012), âgé d’environ 70 000 ans, était droitier.

3 Un langage sifflé ?

On a remarqué l’existence d’un langage sifflé dans certaines régions du monde (sur l’île de Gomera aux Canaries, au Mexique, à  Tursch en Lydie sur le lieu  du royaume légendaire  de Philoctète et à Casamance en Afrique), Philoctète, le seul à qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que son mutisme l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur l’emplacement avec des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part d’horribles cris inhumains analogues à l’Irrintzina basque.

4 Les rites funéraires  et la «  momie ».

Lorsque les chairs des cadavres  ont été mises à pourrir, le crâne est broyé  et devient une mixture, la momie, que les Tuas absorbaient, -comme ce soma védique originel.  Voici ce qu’écrit à ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme de Néanderthal est toujours vivant : « Le nom du médicament , à savoir moumieu, provient de l’iranien moum, qui veut dire « graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage  . Au Moyen Age, les Arabes ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres. Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à des ingrédients de la mixture.

5 Le problème de l’albinisme

L’homme de Néanderthal était peut-être roux, ce qui explique la curieuse coutume des Egyptiens qui mettaient à mort les bébés roux et la réputation injustifiée de mauvaise odeur des personnes rousses.La couleur rousse pouvait être liée àl’albinisme.

 Il y a plusieurs types d’albinisme  plus ou moins total., souvent caractérisé par d’importantes hémorragies et une prédominance  de globules blancs comme dans la maladie de  Waldenström (celle dont Pompidou est mort) ou dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent,  le Professeur Claude Griscelli,  qui a étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils craignent le soleil ).Or,  nous avons,  dans ces régions   aujourd’hui  glaciales de Laponie ,   la trace de populations qui précédèrent les Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuits au Groenland, au nord-ouest, existait encore une population appelée «  Dorset » par les archéologues et qui s’y était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel.. Dans un manuscrit du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici comment  ils  sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci devient blanche et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont mortellement touchés, ils saignent abondamment ». Est-ce une forme rare d’hématochromatose ? Ils ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par métissage ou par migration en Amérique.

 

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