dimanche 29 janvier 2017

L'anonymat de deux auteurs dévoilé: l’auteur du Voyage de Robertson et l’auteur des Fragments du dernier voyage de La Pérouse (1797)

L’anonymat de deus auteurs dévoilé : l’auteur du Voyage de Robertson et  l’auteur  des Fragments du dernier voyage de La Pérouse (1797) . 
1) L’auteur du Voyage de Robertson dans les terres australes,  (1766,  1767, réédition en 2008 par Jean Garagnon, ulmien, agrégé des lettres, docteur et par  la Société Française d’Etude du XVIIIe siècle, et  réédition contemporaine par la Gallica) ?
 Le  Voyage de Robertson dans les terres australes a bénéficié de la meilleure réédition qui soit avec un riche apparat critique grâce à mon condisciple de  la rue d’Ulm, Jean Garagnon,  dix -huitiémiste et universitaire de renom (Pnom Penh, Melbourne, Tanger, Corte, Montpellier). Pour auteur de cet ouvrage anonyme, Jean Garagnon cite Barbier, qui,  dans son Dictionnaire des ouvrages anonymes, reproduit la «  note écrite par M…, ex-censeur royal, en tête de son exemplaire ». M…. y affirme : le  « morceau [contre les parlements] a été supprimé  pour obtenir la permission de faire entrer ce livre [de Ratisbonne] en France .On a fait faire à la hâte, par M. Mercier de Sainte-Geneviève [Barthélemy Mercier], pour M. Hérissant fils [sans  demander l’avis de l’auteur, son oncle Louis- Théodore Hérissant, alors à Ratisbonne], un nouveau texte  qui est dirigé contre les auteurs de l’Encyclopédie.
Qui est ce  Hérissant  fils ? Il est le fils de Jean- Tomas Hérissant des Carrières, libraire-imprimeur aussi.  Jean- Thomas Hérissant des Carrières fils, né vers 1740 et mort vers 1799, est reçu libraire en septembre 1763 et reçu imprimeur en 1796. Il est alors en succession avec sa mère qui est alors veuve et libraire- imprimeur à Paris. Il est l’auteur en 1765 d’un Catalogue de la bibliothèque de feue la marquise Madame de Pompadour,  d’autres catalogues dont celui de sa propre bibliothèque ,  des mémoires d’un nain polonais Jozef Boruwlaski et de divers ouvrages de linguistique française , tous réimprimés en anglais aujourd’hui .
  C’est son oncle  Louis- Théodore Hérissant (1743-1811), avocat, secrétaire de la légation auprès de la diète de Ratisbonne, ami de Chamfort avec qui il avait publié, en 1771, quatre volumes 12° contenant des mélanges de littérature et de morale,cité discrètement op. cit. p.157 (« un homme respectable qui examinait dernièrement » la légitimité des changements de régime) et de Houdar, était déjà l’auteur d’un autre voyage utopique paru anonymement, Relation du voyage mystérieux de l’isle de la Vertu, Paris, 1760.On attribue  cet ouvrage à  la collaboration de Jean- Thomas Hérissant des Carrières fils , comme pour telle grammaire française.   Comme par hasard, Louis Théodore a traduit en allemand le Voyage de Robertson et a fait paraître cette traduction  en 1767 , prétendument « à Amsterdam »,  à Ratisbonne en réalité, comme la première édition en  français du Voyage de Robertson de 1766. Barbier est  l’auteur  d’une Notice sur la vie et les ouvrages de M. L.-T. Hérissant, Paris, 1812, 29 pages (Magasin encyclopédique, 1812), complétant la notice sur Hérissant  publiée à sa mort par le Journal des Arts, V (1811), p. 376-378 C’est, selon moi,  Louis -Théodore Hérissant qui est l’auteur du Voyage de Robertson et mon ami Jean Garagnon m’a donné son approbation pour cette attribution.

2)   Précisions supplémentaires par rapport à mon blog sur l’auteur  des Fragments du dernier voyage de La Pérouse (1797).
Résumé de cette plaquette anonyme  : un matelot anglais  sur l’Amazon est fait prisonnier à Quimper et confie le manuscrit qui suit à celui qui l’a sauvé : ce journal de bord  a été dérobé par le matelot   à Botany Bay , où il accompagnait W .Tench lors de sa visite à Lapérouse : Tench  avait conduit en Australie le premier convoi de convicts  .En débarquant sur une île inconnue de la côte américaine du  Pacifique en 1788,  les hommes de Lapérouse découvrent un peuple qui a été civilisé il y a une cinquantaine d’années  par des Européens exilés (ce sont des Bretons membres de la conjuration du marquis de Pontcallec contre le Régent) : ces combattants de la liberté se sont échappés et ont apporté la musique,la danse et  les outils utiles aux sauvages. L’auteur évoque leurs  six tombeaux dont le 5 è est un cénotaphe consacré au marquis  exécuté sur ordre du Régent (son  corps est resté en Bretagne) .Le 4e porte l’inscription «  Adélaïde de Kervasy, de Vannes » qui donne la signification de l’épisode , car le château de Kervasy appartenait aux  Malestroit dont le membre qui nous intéresse est le marquis de Pontcallec, condamné à mort par le Régent en 1720 à cause d’une révolte  pour l’indépendance bretonne. Lapérouse,  nous laisse entendre la note de l’éditeur, a choisi de vivre parmi ces sauvages,  « loin des fureurs de Robespierre ».Enfin l’auteur nous décrit 9 plantes de «  l’île Bleue ».
Auteurs avancés pour cette plaquette : Watkin  Tench (selon John Dunmore) ou Jacques Cambry (selon Barbier,entre 1806 et 1809,  sur indication probable de Eloi Johanneau , dans son Dictionnaire des ouvrages anonymes, e, selon Quérard en 1869 dans Les supercheries littéraires dévoilées et selon Kerviler en 1893 dans Bibliographie bretonne)
Nous suivrons d’abord  l’exposé de T. de Kerros dans  Un singulier prisonnier de guerre anglais, Watkin Tench, avec Fragmens du dernier voyage de Lapérouse, p.147-162,  pour donner ensuite notre avis sur l’auteur secret.
Le seul argument en faveur de Tench est qu’il  avait conversé avec Lapérouse à Botany Bay  en Australie en février  1788 et qu’il a par la suite été fait  prisonnier,  puis transféré   à Brest et à Quimper, de novembre 1794 à mai 1795. De Kerros remarque que l’auteur prétendu ne sait pas que Watkin est un prénom gallois  et l’accole avec son patronyme comme si c’était un nom composé, ignorant l’orthographe  de son propre nom qu’il écrit avec un k au lieu de ch :  Watkin Tench,. Ajoutons que le matelot anonyme aux ordres de W. Tench , rescapé des  Droits de l’Homme sur lequel il avait été transféré ne peut être que le major Pipon , qui n’alla jamais en Australie et ne rencontra jamais Lapérouse , à la différence de W. Tench.  Le major,   rescapé du combat   le 18 janvier 1797, fut fait prisonnier à Quimper ; il fut  conduit à Brest pour être renvoyé en Angleterre où il arriva le 7 mars 1797. « Une série d’infortunes que je compte faire connaître un jour [ce sera Narrative of the dreadful shipwreck of the Droits de l’Homme….by Elias Pipon, lieutenant, 63th regiment]   m’a jeté sur les côtes de France après un long combat de l’Amazon contre les Droits de l’Homme, dans la nuit du 13 au 14 janvier 1797.
L’intervention de W. Tench n’est qu’un prétexte pour justifier la connaissance  du manuscrit, en même temps qu’elle est un fait d’actualité : l’ouvrage a été publié en prairial (20 mai-18 juin)   1797, le combat a eu lieu en janvier 1797 . Contre l’attribution à Cambry, comment quelqu’un qui était montagnard et jacobin, pourrait-il être l’auteur d’une brochure qui parle des  « fureurs de Robespierre ?
« L’examen des « Avant-propos » des « Fragmens … », conclut de Kerrios, ne permettrait donc pas d’établir que leur auteur n’est pas un simple matelot anglais présent avec Tench à Botany Bay, n’est pas Watkin Tench, n’est pas Cambry »
Qui donc est l’auteur ?
Il s’agit d’un « naturaliste de pointe », écrit de Kerrios qui a demandé le conseil du botaniste réputé,  Stéphane Buord : « A cette époque quelques rares scientifiques connaissaient l’irritabilité du stigmate bifide du Martynia (cité à propos du Peyrousia,  p.  195, édition de Kerrios ;  seuls quelques grands jardins botaniques européens de l’époque le cultivaient dont le Muséum à Paris. » C’est le chirurgien naval W.  Houston qui découvrit la plante à Vera Crur au Mexique et en envoya en 1731 des graines  à P. Miller, le conservateur au Chelsea Physic Garden. Houstoun prit l’initiative de l’appeler Martynia en l’honneur d’un professeur de botanique de Cambridge, John Martyn. Celui-ci la reproduisit dans son fameux ouvrage Historia Plantarum Rararum (1728-1737). Ni Tench , ni Cambry ne connaissaient seulement l’existence de la Martynia.  Alors qui ?
Un  professeur de botanique, fondateur de l’Académie celtique et  rival de Cambry : Eloi Johanneau
Eloi Johanneau naquit à Contres  (Loir-et-Cher)  en 1770 . Il  devint professeur de sciences naturelles au collège voisin de Blois, puis fondateur et démonstrateur du Jardin des Plantes de Blois. Aussi, en l’an III (1794) , lorsque fut créée la première Ecole normale supérieure, dont les districts choisissaient les élèves, le district de Blois choisit-il  Eloi Johanneau. Cette école durera trois mois  et elle s’installa le 20 décembre 1794 à l’amphithéâtre du muséum d’Histoire naturelle. C’est là que E. Johanneau aperçut la Martynia, indice capital pour identifier l’auteur de la brochure. Johanneau y rencontre l’amiral Bougainville , âgé de 70 ans ,qui peut l’avoir incité à penser aux navigations exotiques,  le botaniste Lacépède , parent du naturaliste Collignon embarqué sur la Boussole auquel il prêtera le texte des Fragmens. Johanneau a eu connaissance alors dans une bibliothèque parisienne de la traduction française parue d’abord à Londres  en 1789 de l’ouvrage de W. Tench où il donnait les dernières nouvelles qu’on ait eues de Lapérouse qu’il avait rencontré à Botany Bay, Relation d’une expédition à Botany Bay,ainsi que son Compte rendu de l’installation à Port –Jackson (le port de Sydney] en 1793.  En 1805, Johanneau publiera sa Nouvelle ornithologie d’après la méthode de Lacépède, grâce à l’aide de son frère Alexandre qui est aide- imprimeur. Les ouvrages précieux, tirés à très peu d’exemplaires, comme les Fragmens, sortent de ses presses situées dans  l’imprimerie  Lenormand  ,  rue  du Pot- de- Fer à Paris. Nous avons le justificatif de l’édition d’un Fragmens Petronni , tirée à 126 exemplaires  dont 100 numérotés, plus deux sur beau vélin  et quatre sur papier de Chine, plus 20 exemplaires  petit in-8° sur papier de hollande. Or, un incendie ravagea le bâtiment le 20 décembre 1858 : c’était là qu’étaient entreposés les exemplaires des éditions précieuses des deux frères et c’est ce qui explique le caractère introuvable de certaines brochures.
 Quelques commentaires sur les plantes de l île  Bleue :  les  Peyrousia bleues sont des cousines des Iiris spuria musulmanica Takht originaires de Turquie et d’Iran ; le mot barbouquin utilisé pour décrire une sorte de salsifis, Leontodon Tragopogonoïdes, est une  traduction libre de l’anglais goat’s beard.
Johanneau est un partisan convaincu du système de Linné, nouveau alors, comme l’indique, par exemple, op ; cit., p  202, la mention Polyadelphie icosandrie Lin .
Les mobiles de la publication : la rivalité entre Johanneau et  Cambry en raison des différends entre sociétés secrètes et surtout entre membres de l’Académie celtique.
Le rite écossais  ancien et non accepté par le Grand Orient.
Lapérouse avait été initié  comme apprenti le 26 juillet, comme compagnon le 16 août et comme maître le 12 avril 1766 à la loge maçonnique de Brest de L’heureuse rencontre (article de Henri Colombié , « Lapérouse, Un philosophe «  en action » dans le numéro 59 du Journal de bord avec reproduction  de l’extrait du registre de la loge L’heureuse rencontre conservé aux archives de l’évêché de Quimper, p.5). Cambry, comme Lapérouse, est membre du Grand Orient, tandis que Johanneau appartient au rite écossais.
   La brochure de Johanneau  évoque « deux jeunes élèves » non nommés par l’auteur, savoir du Pac de Bellegarde, né en 1765, membre à dix ans de l’Ordre de Malte, embarqué sur la Boussole,   et le benjamin de l’expédition, Law de Lauriston, d’ascendance écossaise, embarqué sur l’Astrolabe. L’ordre royal de Saint Andrew (un sautoir de couleur bleue) que possédait malgré son jeune âge Law serait à l’origine du rite écossais. La légende veut que la couleur bleue de l’habit des frères dans les Loges bleues provienne du marquis de Pontcallec. Celui-ci, en fuite et pour ne pas être reconnu, s’habillait comme un paysan breton et portait une soubreveste bleue sur un gilet blanc. Le nom mystérieux de l’île Bleue évoque ces Loges bleues ouvertes aux apprentis, aux compagnons  et aux maîtres. 
Mais ce sont  surtout les querelles à propos de l’Académie celtique qui sont à l’origine de la publication. Le mot académie apparaît déjà dans la brochure. Le projet mit longtemps à voir le jour et ce n’est qu’en  1804 que de Mangourit, Johanneau et Cambry, surmontant  leurs différends,   fondent l’Académie celtique avec pour président Cambry  et pour  secrétaire perpétuel Johanneau ;    de 1807 à 1812, elle fera paraître 5 volumes de Mémoires. Mais en 1807, Cambry est éliminé de la présidence.
Cambry et Johanneau avaient le même champ de recherches bretonnes : de Cambry, le Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère publié en l’an III (1795) à Quimper chez Derrien comme sont  censés l’être les Fragmens, mais ceux-ci étant publiés chez Barazer, le Voyage dans le Finistère, les Monuments celtiques, ou recherches sur le culte des pierres , précédées d’une notice sur les Celtes et sur les druides et suivies d’étymologies celtiques, la Notice sur l’agriculture des Celtes et des Gaulois.  De Johanneau, les Monuments celtiques, ou Recherches sur le culte des pierres, qui pa  raissent la même année (1805) que  l’ouvrage de Cambry, Il est l’auteur de nombreuses dissertations sur les antiquités de Bretagne : il a parcouru la France  afin d’étudier les origines du druidisme et les traditions bretonnes.. On ignore le détail des différends entre Johanneau le Girondin et Cambry le Montagnard, mais le but de la brochure est à coup sûr de nuire à Cambry.  
Le but de la publication.
Johanneau désire que la brochure soit attribuée à Cambry et il en fait courir le bruit, de façon que Cambry passe pour un opportuniste, pour un tiède, voire pour un traître aux yeux des Montagnards et des Jacobins. En effet, lui qui se dit montagnard, comment peut-il  vomir, comme dans cette plaquette,  « les fureurs de Robespierre » et dénoncer « le désordre de nos finances et les craintes de l’avenir » ? La présentation favorable du complot du marquis de Pontcallec rappelle les sympathies  dites « fédéralistes » de Cambry. Malgré cela, le 10 octobre 1794, il était entré au comité de surveillance révolutionnaire de Quimperlé, outil de la terreur en province, et réussit à se faire nommer par les représentants en mission administrateur du district. Mais il démissionne, suspect de modération aux yeux des  comités de Sûreté générale et de Salut public.  Au surplus, ne prenant pas conscience des  risques qu’il encourt,  Cambry dédicace  à son ami l’abbé Grégoire un exemplaire de cette  brochure anonyme. Certes, comme de Kerrios le fait remarquer,  Cambry ne dit pas que cet envoi a lieu « de la part de l’auteur » et se contente de mentionner qu’il est l’expéditeur.  L’abbé Grégoire avait dénoncé ce qu’il avait appelé, en créant ce terme en 1793, le « vandalisme » jacobin et cela l’unissait à Cambry  qui avait  fait l’inventaire des dégâts révolutionnaires  lorsqu’il fut chargé officiellement, entre septembre 1794 et avril 1795,  de visiter le Finistère, et lorsqu’il publia son Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère. La même intention l’inspire lorsqu’il fait paraître son Voyage dans le Finistère, ou état de ce département en 1794 et 1795, an VII (1799). D’ailleurs, Cambry pensait à peu près  comme la brochure. Hubert Arvengas, dans une plaquette intitulée L’exploration et le mystérieux naufrage de Lapérouse et distribuée en 1941 pour la commémoration du bicentenaire dans les écoles du Tarn, écrit : « Quelques-uns [des rescapés de l’expédition] restèrent sur le rivage [de Vanikoro] où ils menèrent encore quelque temps une vie misérable  : c’est la thèse à laquelle se ralliait Jacques de Cambry, savant antiquaire breton, dans ses Fragmens du dernier voyage de La Pérouse, curieuse et rarissime brochure éditée à Quimper en 1800. L’auteur mourut persuadé que Lapérouse et trois ou quatre de ses compagnons avaient survécu dans l’île [de Vanikoro] après le terrible naufrage, jusqu ‘en 1794. » Telle serait donc la thèse que professait aussi Cambry : Lapérouse aurait préféré les sauvages aux furies sanglantes de Robespierre.
  Toutefois, Johanneau a pris soin de signer discrètement l’ouvrage en y multipliant les anagrammes : le prince de Louan pour Johanneau, Nuola et Yahoué  pour Eloi Johanneau, Léonard Annoyer pour Eloi Johanneau, anse des Rochers pour aca (démie) (J)ohanneau, l’isle d’Yvic pour (aca)démie cel(t)ique .
 La méthode de Johanneau est toujours la même : il forge  habilement un texte, il le publie à un très petit nombre d’exemplaires, il le fait  attribuer au rival qu’il veut disqualifier.

Nous pouvons suivre sa démarche habituelle dans le conflit qui l’opposa à un Espagnol, l’abbé Marchéna. Il fit paraître, avec texte apocryphe ,un Fragmentum Petronii (toujours cet amour des fragments qui est comme sa signature et qu’on retrouvera en 1806 dans Fragmentum Catulli !),  tiré à 100 exemplaires,  et fit attribuer à l’abbé ce texte licencieux. L’objet du litige était  une question de palimpseste wisigoth concernant l’Espagne, Johanneau désirant faire refuser par le gouvernement espagnol sa demande d’aide financière.  Le  frère d’Eloi republie en 1865 ce texte de 1800 sur Pétrone, augmenté par  ses soins. Joaquim  Alvarez Barrientos  a édité un livre de 148 pages sous le nom de l’infortuné Marchéna,  Fragmentum Petronii,  Madrid, 2007, ce qui montre à quel point la supercherie  de Johanneau  a été habile, puisqu’elle  « prend » toujours.  

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