dimanche 8 janvier 2017

MES ACTIONS EN FAVEUR DU SOUVENIR DE LA MEMOIRE DES DEPORTES DE LA COMMUNE EN CALEDONIE

MES ACTIONS EN FAVEUR DU SOUVENIR DE LA MEMOIRE DES DEPORTES DE LA COMMUNE EN CALEDONIE

Avec  ma femme Françoise Griscelli, spécialiste des listes de communards et moi-même.
La commune de 1871 et la déportation en Calédonie
  En 1959, à la fin de mon hypocagne à Louis-le- Grand, où j’avais eu comme professeur d’histoire Emile Tersen qui préparait un livre sur la Commune, me demanda de lui rapporter de Calédonie, où j’allais pour les vacances scolaires, une photo du cimetière des Communards de l’île des Pins, destinée à paraître dans son ouvrage. Accompagné de ma mère qui avait la fille du gendarme de l’île des Pins comme pensionnaire,je me  rendis spécialement à l’île des Pins pour cette mission. Il nous fallut d’abord le retrouver, car personne  ne connaissait son existence. On m’affirma même que les exilés avaient dû être enterrés n’importe où, sans nom. Grâce à une carte de 1880 que possédait le gérant de l’hôtel Jean Brock, nous pûmes,  avec la  jeep du gendarme,   y aller : le chemin était impraticable, une herbe très haute avait tout envahi; certaines tombes étaient éventrées. Ma photo arriva trop tard pour La commune de 1871, de Emile  Tersen, Jean Bruhat et Jean Dautry (1960). Mon passage fit beaucoup de bruit ;   le Président de la Chambre de Commerce, M. Jean Chalier, descendant de déporté, rendit visite à mon père , alors Président de l’Assemblée territoriale, pour lui dire que, politiquement (car il était de droite), il n’avait jamais pu rien faire pour le cimetière où dormaient ses parents, mais qu’il se réjouissait de mon voyage qui le sortait de l’oubli.
Plus tard, le Kiwani’s club de Nouméa, dont F.  Otonari était le créateur et le président fondateur et auquel il m’avait demandé, ainsi qu’à son oncle le député Roch Pidjot,  d’adhérer, a  cherché  à s’occuper du  patrimoine calédonien. Je suggérai la pose d’une plaque avec les noms des communards à l’île des Pins. Nous prîmes contact avec la municipalité pour lui demander de débroussailler le chemin et les tombes, contre défraiement. J’avais trouvé dans O’Reilly mention de m’existence d’un placard fabriqué par le déporté A. Bretonneau avec les noms de tous les déportés inhumés ou morts en mer  au cours d’une évasion. J’écrivis à la Bibliothèque Nationale pour en avoir une photocopie. Je vérifiai les noms sur les registres d’état-civil de l’île des Pins et l’agent des eaux et forêts de l’île des pins appelé Frouin, accepta de les contrôler defaçon plus détaillée. Un membre du club était le directeur d’Inco à Nouméa, de nationalité turque,  M. Sheito. Il accepta de nous procurer une plaque en nickel inoxydable et d’y faire graver les inscriptions que nous désirions. Il ne restait plus qu’à procéder à l’inauguration, avec le nouveau président, le docteur JeanTomasini, de la Société Le Nickel. Celui-ci me raconta qu’après son discours certains employés de la Société Le Nickel, le traitant de communiste, refusèrent de lu adresser la parole. Le premier secrétaire d’Etat socialiste à l’outre-mer Emmanueli rendant visite à la Nouvelle-Calédonie désira se rendre à l’île des Pins : il espérait avoir une photo  le représentant en train de déposer une gerbe aux déportés. Je fus choisi comme son mentor et avec B. Brou, président de la Société d’Etudes Historiques de Nouvelle-Calédonie et mon épouse, je me rendis à l’île des Pins. Mais malheureusement, entre le discours du maire et le discours coutumier, nous ne pûmes nous rendre au cimetière qu’après le coucher du soleil : il était trop tard pour la photo commémorative !
Restait le cimetière de Ducos pour les déportés en enceinte fortifiés,-les plus célèbres. Mais  concernant le cimetière de Ducos- Tendu, et  alors que j’étais en séance  à l’Assemblée, je fus prévenu par téléphone que les bull- dozers s’occupaient activement de le détruire pour y faire les terrassements qui devaient servir aux habitations collectives de Tendu et malgré mes interventions le cimetière fut détruit de fond en comble : les ossements et les dalles fracassées  rejoignirent les scories. Quant aux déportés  qui étaient morts au bagne de l’île Nou et qui n’étaient pas déportés, mais transportés  bien qu’authentiquement communards, comme le poète Gustave Maroteau, ils n’avaient jamais eu droit à un cimetière. Mais Georges Pisier, membre écouté de la SEHNC et auteur d’une brochure sur l’île des Pins, affirmait qu’aucun communard n’avait été condamné au bagne, mais seulement à la déportation ; je fis , pour répondre à ces oppositions , un article dans le bulletin 43 , 2e trimestre 1980, de la SEHNC (La transportation  politique et la déportation  en Nouvelle-Calédonie) pour jauger de la moralité controversée des communards condamnés. De même qu’il avait existé un centre d’état-civil  à Nouville non rattaché à celui de Nouméa et commun pour les bagnards de droit commun et pour les transportés politiques,  Il  avait existé un centre d’état civil sur la presqu’île de Ducos- Tendu, transformé en léproserie et où un colonel anti -communard avait lacéré et dispersé dans la nature les registres. La deuxième copie, non rattachée à l’état-civil de Nouméa, se trouvait au Tribunal et , quand on connaît la susceptibilité des magistrats, on, mesure l’ampleur du problème. Aussi suis-je intervenu à l’assemblée territoriale pour demander l’autorisation au tribunal de consulter les registres d’état-civil de Ducos et ai-je pu établir une liste des déportés qui y moururent. J’ai ajouté à cette liste ce que je savais à l’époque (nous n’avions pas encore les précieux registres de la transportation politique de l’île Nou, non plus que ceux de Ducos et de l’île des Pins qui figurent dans la collection Amsterdam) des communards morts à l’île Nou. Je pus alors, au titre du Kiwani’s club de Nouméa et, avec l’aide de Alan Sheito, faire enfin graver la plaque qui figure à Tendu et procéder à l’inauguration. Mon épouse, en s’aidant du magistral  Maîtron, Dictionnaire du mouvement ouvrier, en plusieurs volumes, dressa une liste de tous les communards venus en Calédonie. La SEHNC, sous la direction de Georges Coquilhat, répartit en trois la liste établie par  ma femme (déportation simple à l’île des Pins, déportation en enceinte fortifiée à Ducos, transportation à Nouville ), ce qui rend très incommode la recherche d’un communard qui a pu passer de l’île Nou à Ducos et à l’île des Pins en cours de peine. Aujourd’hui, outre les  oublis signalés par B. Brou dans le bulletin de la SEHNC, on peut compléter par l’excellent travail de Roger Perennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Ouest- Editions, Université inter- âges de Nantes, 591 p., 1991,  malheureusement sans index général
Aussi, quand j’ai lu sur le Net que c’était l’Association des Amis de la Commune qui avait réhabilité le cimetière des Communards de l’île des Pins, j’ai été confondu : jamais une telle association n’a existé à Nouméa à ma connaissance, et c’est le Kiwani’s club de Nouméa, comme l’indique l’inscription  « Don du Kiwani’s Cub de Nouméa » sur la plaque, qui,à mon instigation,s’en est , seul, occupé. Il n’y a, comme me le reprocha, L. –J.  Barbançon, spécialiste du bagne de droit commun, des relégués et des Arabes, qu’un petit nombre de descendants de communards à Nouméa, qui furent peu actifs au cours de ces opérations , sauf Jean-Jacques Bourdinat qui accepta de nous prêter le Dictionnaire de Maîtron qu’il possédait. Il n’y eut que cent Arabes politiques stricto sensu, tous expédiés à l’ïle des Pins à la suite de la rébellion de Mokrani de 1871, et qui rentrèrent pratiquement tous (sauf la famille de labelle Céleste qui servit de modèle à la statue de la fontaine à Nouméa) en Algérie après avoir, en 1880, été logés à Ducos. Les Arabes de Calédonie sont aujourd’hui des descendants de transportés de droit commun.
La collection Amsterdam, le projet de musée Gustave -Maroteau dans l’hôpital de l’île Nou où Bernard Brou voulait exposer définitivement cette collection de documents.
Maxwell Shakleton , membre de la SEHNC, repéra l’annonce que la collection amassée par un spécialiste de Jules Vallès sur la Commune , Lucien Scheler, était en vente au prix de 5 millions de francs CFP aux Pays-Bas, à Amsterdam.  Il prévint Claude  Idoux, le directeur de la Bibliothèque Bernheim. Idoux et son adjointe,  et Mme H. Colombani, se mirent en tête de l’acheter pour le compte de la bibliothèque et se rendirent incontinent à l’Assemblée pour demander de l’argent. Ils y rencontrèrent le secrétaire général, Claude Erignac, dans l’escalier de l’Assemblée, et j’assistai par hasard à cette scène mémorable où il les rappela à leur devoir de réserve et leur enjoignit de rentrer à la bibliothèque, ce qu’ils firent, tête basse. La SEHNC décida d’envoyer à Amsterdam Georges Pisier et M. Shakleton afin de jauger la valeur de la collection ; M. Shakleton revint enchanté, G. Pisier plus réticent. Il fut décidé, en 1975, de faire une collecte dans le public pour réunir les fonds et de créer une Association pour le soutien à la fondation « Souvenir de la déportation en Calédonie » pour les gérer. Comme personne n’en souhaitait la présidence, ce fut, par défaut, Jean-Marc Gaudrillet, un ingénieur de la Société Le Nickel qui fut choisi. De mon côté , je fis voter une subvention par l’Assemblée , 2 millions de francs CFP,  pour cet achat , qui s’ajouta aux sommes versées par la ville de Nouméa et par la Société Le Nickel. .
La collecte fut un grand succès  Lorsque les caisses furent à Nouméa,  il y eut à payer les droits d’entrée et de douanes et j’intervins avec beaucoup de difficulté auprès du Président de la Commission Permanente, Georges Nagle, pour faire exonérer la collection. Celui-ci fit ajouter la clause que la collection ne pourrait être utilisée à des fins privées et commerciales. Faute de mieux, on décida de les entreposer dans une  banque, la Société Générale . où travaillait un membre de la SEHNC, Jean-Claude Miroux.  Au bout d’un certain temps, nous avons subi les attaques des Nouvelles, un quotidien  qui monopolisait l’information, sous le titre récurrent  Où est passée la collection Amsterdam ? La bibliothèque estimait qu’elle était la mieux placée pour garder la collection et s’agita de façon souterraine ; des rumeurs commencèrent à circuler sur les vols dont elle serait l’objet et sur les détournements des fonds des cotisants. La SEHNC finit, bien plus tard, par publier la liste des cotisants, ce qui ne veut strictement rien dire en raison des  nombreux donateurs qui désiraient, pour toute sorte de raisons, demeurer anonymes. La Gendarmerie accepta de nous prêter ses locaux situés en face de l’Ecole F. Surleau  pour que nous puissions déballer et inventorier la collection. C’est là que B. Brou,  Jacques Cheval, Louis- José Barbançon , mon épouse et moi-même nous nous réunîmes plusieurs après –midi de suite afin de préparer cette exposition réclamée qui aurait  lieu à la mairie de Nouméa en 1977, sous la Présidence de Jacques Cheval.et qui fut un grand succès. . Il fallut se faire prêter des vitrines, tables et armoires. Lors de l’exposition qui fut un grand succès, nous fûmes honorés du voyage  de l’historien Dautry et du directeur du musée  de Saint-Denis consacré à  la commune,  éditeur  du journal La Commune. Jacqueline Senès nous en voulait de ne pas la mettre à l’honneur pour ses émissions radiophoniques sur le cimetière de Ducos, sur le bouif Trinquet, etc. Malgré tous nos efforts, nous ne pûmes exposer la collection de journaux de l’île des Pins appartenant au fils du pharmacien de la commune à  l’île des Pins Ventrillon. Toute une activité littéraire sortit de cette exposition : La déportation en Nouvelle-Calédonie, L’évasion de Henri Rochefort, bulletin n°50, 1er trimestre 1982,  Ebauche généalogique d’une famille calédonienne : les de Laville-Leroux,   bulletin n° 58, 1er trim.1984, opuscule  Quand j’étais au bagne (poèmes de Henri Brissac),  les Mémoires d’Allemane 
En 1981, il fut encore décidé de faire une exposition en brousse à Bourail, plus exactement à Néméara, ancien internat des fils de concessionnaires originaires du bagne, à la demande de Louis- José  Barbançon.  Pourquoi à Bourail, ancien centre pénitencier  proche de Nessadiou, centre des Arabes ? Parce que déjà la confusion entre transportés politiques et transportés de droit commun existait dans l’esprit du public Tous déporté ! Une rumeur de vol courut à nouveau peu après et L. –J. Barbançon voulut que nous ouvrions à nouveau les caisses pour faire un nouvel inventaire. Sachant que l’archiviste du territoire B. Corre nous avait dit qu’il voulait faire son propre inventaire et quie le nôtre lui était donc inutile,  Je refusai énergiquement de perdre notre temps pour une rumeur parmi d’autres.
Mais la question se posait : où exposer la collection de façon permanente ? B. Brou eut l’idée d’aménager l’ancienne infirmerie du pénitencier de l’île Nou où un poète de la Commune mourut à vingt ans, le chartrain Gustave Maroteau, à propos duquel Victor Hugo lui-même intervint, -en vain. C’est là que B.  Brou voulait exposer définitivement la collection de documents.
 Jean-Marc Gaudrillet prit seul l’attache d’une société de travaux publics dont le directeur était son ami, lui demandant un devis. Ce devis était faramineux. Il nous écrivit en recommandé pour obtenir notre accord, sachant que c’était les grandes vacances et que la plupart des membres étaient en congé en métropole. Moi-même je lui écrivis une lettre recommandée avec AR pour lui faire savoir que nous étions opposés à son dessein ; il n’en tint aucun compte. Refusant de démissionner, ce qui entraînait un blocage,  il finit,  au bout d’un certain temps, par être  convoqué  par  la commission des Finances de l’Assemblée territoriale : il fondit en larmes pour toute justification .Je le rencontrai par hasard, peu après, à la Poste et le saluai, comme la politesse le demande. Ce rustre  me dit : « Te fatigue pas, ce n’est pas la peine de me dire bonjour ».
A la demande de L.-J.  Barbançon, ami du  maire socialiste de Chartres , le député Georges  Lemoine, universitaire et ancien ministre de l’outre-mer, le conseil municipal de Chartres décida d’honorer une rue du nom du poète mort au bagne à vingt ans, Gustave Maroteau, né à Chartres. Cette rue chartraine Gustave Maroteau est la seule chose qui reste de ce projet avorté de musée Maroteau cher à B. Brou et qui échoua à cause de la prétention et de l’obstination du sieur Gaudrillet. En Calédonie, rien ne perpétue son souvenir, pas plus que celui d’aucun autre communard ; j’avais pourtant demandé, -en vain,- que l’internat de jeunes filles et des filles  de l’assistance publique que dirigeait ma mère portât le nom de Louise Michel, la Vierge rouge, la Pétroleuse.  : pourtant, grâce à l’obligeance de José Barbançon, j’ai eu connaissance d’un arrêté du gouverneur datant du 22 septembre 1885 qui autorisait, à la demande du menuisier calédonien Lambert, le transfert des restes de Gustave Maroteau du champ de repos du bagne situé à l’île Nou au cimetière de Nouméa. Le gouverneur  se fondait sur le fait que tous les individus frappés d’une condamnation aux travaux forcés à la suite des faits relatifs à l’insurrection, ont été appelés à bénéficier des dispositions de la loi d’amnistie en date du 30 mars 1979 et que, «  si le sieur Maroteau n’était pas décédé avant la promulgation de la loi susvisée, il aurait certainement profité des dispositions bienveillantes de cet acte de clémence. »Je précise qu’en 2016 la loi d’amnistie a été doublée d’une loi de réhabilitation (et non plus seulement d’amnistie) de tous les communards .
Ce fut ma femme (auteur, je le rappelle, d’une liste des déportés qui a paru dans le bulletin de la SEHNC, unique à l’origine, mais qui fut scindée en plusieurs parties, chose éminemment regrettée par mon épouse car un déporté à l’île des pins pouvait se retrouver à Ducos au cours de son existence)  qui fut choisie pour remplacer Gaudrillet à la Présidence de l’Association. Mais elle et moi  nous avions décidé de quitter sans retour la Calédonie pour la métropole et la campagne de dénigrement : où est passée la collection Amsterdam ? Continuait de plus belle dans les Nouvelles. Aussi décida-t-elle, en 1989, de remettre la collection qui dormait toujours dans les coffres d’une banque  au service territorial des  archives, nouvellement créé à Nouméa, avec à sa tête  Bruno Corre .  Ce fut Maxwell Shakleton , d’une vieille famille calédonienne (l’une de ses parentes avait reçu , à Nouméa, au quartier latin, des cours de l’institutrice  communarde Louise Michel) qui lui succéda. Depuis, l’association ne connut aucun ennui et organisa tranquillement une exposition en 1993, publiant deux opuscules, l’un intitulé La collection Amsterdam, l’autre intitulé Catalogue de la Collection Amsterdam. L’affaire fut  ainsi terminée. Dommage qu’il n’y ait eu aucune recherche, aucun dépouillement véritable.
A noter les listes dressées  par ma femme et parues dans les bulletins de la SEHNC, des numéros 81 à 127.
Sur les communards, la seule bibliographie qui vaille pour le chercheur est le Dictionnaire du Mouvement ouvrier Histoire du mouvement anarchiste en France (1880-1914), de Maîtron, SUDEL, Paris, 1951, 744 p., épuisé. Deuxième édition avec une préface de Georges Bourgin, 1955, épuisé. Réédition revue et complétée en deux volumes aux éditions Maspero, Paris sous le titre : Le mouvement anarchiste en France, des origines à 1914, tome 1, Paris, Éditions Maspero, 1975, 486 p., réédition Gallimard, 2011.Le mouvement anarchiste en France, de 1914 à nos jours, tome 2, Paris, Éditions Maspero, 1975, 440 p., réédition Gallimard, 2011 ; les Mémoires d’Allemane publiés par la SEHNC ,  l’ouvrage  de G. Da Costa , La commune vécue,1905,  424 pages, avec une liste des transporté&s de la Commune et enfin l’excellent travail de Roger Perennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Ouest- Editions, Université inter- âges de Nantes, 591 p., 1991. Il manque certes  d’un  index général, mais il apporte par rapport au Maîtron les listes des convois et les listes d’embarquement pour la Calédonie. Les chercheurs trouveront ci-dessous un vade-mecum sommaire de l’ouvrage de Roger Pérennès.



Les noms des bagnards de la Commune  transportés à l’île Nou , au nombre de quelque 334,page 116,  y compris les 79 de la Virginie. Transports hors convoi, d’après la liste du communard de Laville-Leroux ,a llié de ma femme:
1 le Jura 21 novembre 1871 Trinquet et 2 déportés urbainb et Arnaudy , peine commuée.
 1 l’Alceste embarquement le10 septembre 1872 200 forçats +1 déporté pour l’île des pins embarqué à Dakar où il avait été laissé par la Garonne ;
2  le Jura 21 novembre 1871 Trinquet et 2 déportés urbainb et Arnaudy , peine commuée.
3 la Danaé,  de Roques à Escache, 6 forçats .
4 la Virginie  embarquement à Toulon le 19 juin 1872 ,79 forçats, de Bauche à Masson
5 le Rhin 27 janvier 1873, 400 forçats, du nom de  Blain à  celui de Pierre.
Le registre matricule de Ducos nous donne les noms de 323 communards de l’Ile Nou. Mais nous disposons (collection personnelle)   d’une liste manuscrite de 314 noms établie par le fils du déporté en enceinte fortifiée de Laville- Leroux (ordre non alphabétique, d’après les registres d’embarquement). Le communard a supprimé les 21 noms des gens de la « tierce », c’est-à-dire des voyous . Manquent 21  noms. Pérennès aussi  donne, par ordre alphabétique,  la liste de ces forçats de la Commune, page 121.  Il faut  en retirer Adam, sans prénom, Louis en réalité  matricule 4.531, arrivé par le Var pour l’île des Pins, p. 239, car sa peine avait été commuée en déportation simple avant qu’il ne débarque, et il fut immédiatement  gracié. Ce qui démontre que toute autre méthode que le classement alphabétique est vaine.
  Le 11 e convoi, la Virginie,qui partit le 19 juin 1973  amena  79 forçats arrivés le 24 octobre 1873 (correction pour 1872) et listés p. 414 et 416, rangés par ordre non alphabétique. Voici les noms de ces passagers de la Virginie que j’ai rangés par ordre alphabétique 
Aldenoffe Amary Amouroux Annoy Ausset
Bauche Bayle Bertin Bioret Blanc Boisseau Boittiaux Bourgeoys Boussion Boutin  Bourguignon Boyeux Brissac  Broussat Brunel Chamon Chaveron(voir Tauveron) , Chevalier Cohen Commeau Corniche Desmoulins Despres Doe Douillet  Dubreuil Ducousso Dunand Eyraud Faucher Fauveron pour Tauveron Gilbert voir Chaveron  Fleury Gasnier Geresme Giffault Girault Girard Glandet Gobin Goepfer Guichanet (p 118 « cas douteux » ) Guillermite Guilton ( Guitton )Pierre Helianax (peine commuée, p 120)Houet  Humbert Jamet Jolivet Kohler Kubler Kuntz Laloge Latour Lecerf Lecolle Lecompte François Lecomte Louis Lenôtre Letourneau Liebert Liége Maillot Masson Maunoury Mayer Simon  Messier Michelin Mezecage Miraillet Mirault Murat Neant Pascal Pelletier Perret Poncin Pontillon  Quenneville Raymond  Reber (peine commuée , p 121) Rigaud Robichon Roemer Roussel Roux Ruhlmann Sarale Solin Tavernier Thierry Vally Viard Virague Virtely Vellcome .
Liste de Laville Leroux mise par ordre alphabétique : 318 forçats de la Commune.
En plus ,11 Chotteau Clement Cortès Commeau  Cortès   Desaille  Clement 1Cortès   Helianax120 Joubert  Reber12  commutation de peine Pelata
En moins (« tierce ») : 55  Beaudoin Beon Bergeron Bernard Bocquet Bothiau , Chamon Chotteau Coeuret Reynaud
Robichon Rochard Rotot Wernert Sauvageot Solin  Sauvageot  Beon Bergeron Bernard Brecard (parti par la Danaé), Chamon Coeuret Deville Dhaille Dore Doyen Dubois Dubreuil  Fournier
Francq Frangeot Furnon Gadoux Gaudier  Gidon Givaudan Gongot Gratton Heppe Jance Jannet Lavorelle Laudet  Lombard  Mazet  Morel Nauroy  Odam Perret  Pignet Pontillon Questel Raimbault  Raynaud.
Adam  Aldenoffe Allemane Jean Amary Amiot Amouroux André Annoy Amyot Arnaudy  Ausset ou Ansay Bailly  Bardet   Bareteau Battou Bauche Baudel Bayle Benoist Berthier Bertin Bezias Bioret Bisteur  Blanc Blanpin Bleing Bleryaque Boisseau  Boittiaux Bondon Bontemps  Bossard Boudaille  Bougadier  Bouisson Boulaud Bourgeois Bourguignon Boutin  Boyeux Breuil Brezillon Brissac Broussat Bruchon Brunel Bry  Bufferne Butze Caria Carlier Ernest Carpentier Carre Ceregalli Chachereau Chalier Chamillard Chamon Chantdavoine Chantereau Chapitel Charton Charvet  Cheron Chevalier Chinardet Clement Clouard Coeuret Cohen  Commeau Constant Constantin  Coquelin Corniche Cornut Cortès Couturier Cuzin de Garchat Da Costa David Deboffe Dehenne Delacroix Delenfernat Delibessart Dempfel Dervier Desaille Desmoulins Desnos Desprez Diard Doe Douillet Ducos Ducousso  Dufay Dumont Dunand  Dupont Eloy 132 Escache Etienne Expert Eyraud  Faucher Feltesse Fleury Fontaine Fortin Fouillet Fourche Fourestier  Gabanou Gamard  Garnier Gasnier Gaubert Gaude Gauthier Gayrat Geresmes Giffault  Girard   Girardot Girault Girin Gobin Godard  Goepfer Grelier Guichanet Guitton pierre  Guillot Harauchamps Helianax Henault Hordesseau Houldinger  Houet Huet 2, Humbert Imbert Jacquet Jamet Jeanne Job Jolivet Joubert Juhel Kohler Lable Labrunière de Medicis Lacaille Laloge  Lalanne Lambert Landry  Largier Latour Laurent Lavenir Lebreton Lecerf Lecolle Lecompte François et Lecomte Louis,  Legall Legrip Leprince Lestage Letourneau Liberge Liebert Lisbonne Louet Lucipia Lullier Lutz Madeuf Magnier Maillot Malaret Marechal Marius Maroteau Martel Martin Martinet Masson  Maunoury Mayer Simon Mejean Mekarsky Menard   Mercier Messier Metz Meunier Meyer Michelin Millot  Miraillet Mirault Misme Monavant Morterol Mounoury  Murat Naulot Niclos Nicolas Novi  Pailleret HouldingerPaillez  Pallut Paradis Parrenin Pascal  Pays Pelata Pelletier Perdrix Perrette Perol Phalipou Pichot Picot Pierret  Piffret Piquet  Pireux Pouchet Poncin Quenneville Quetin Raynaud Racine Ramain Rastouil Raymond Reber Renaudot Rene Renoux Rey Rigaud Robot Roche Roemer Roger Roques Roulet  Roux  Ruhlmann Saint-Gilles (de), Sauvage Savio Schenck Soencer  Soipteur Solignac Tauveron Tavernier Theis Thierry Tiget Trinquet Trompsauce Trouvé  Turlutte Urbain Vaillant Van Caulaert Varache Vernois Viard Villers Vinot Virague Virtely Yockmans
NB De Bauche à Masson ce sont les 79 passagers de la Virginie dans l’ordre du registre d’embarquement, avec en moins   Glandet Commeau Ausset  et en plus Bourgeois , donc 78
Liste de Laville-Leroux originelle :
1 l’Alceste,  embarquement le 10 septembre 1872 ,200 forçats +1 déporté pour l’île des Pins embarqué à Dakar où il avait été laissé par la Garonne .
Delibessart Charvet Ducos Adam Garnier Roger Lestage Mallaret Parrenin Meyer Renoux Bossard Varache Meunier Legal René Monavant.
3 déportés viennent des émeutes de Narbonne : Parrenin, Meunier, Legall (sur les  17 venant de la Commune de Narbonne)
2 le Jura 21 novembre 1871 Trinquet et 2 déportés Urbain et Arnaudy , peine commuée : Arnaudy Trinquet Urbain
3 De Roques à Escache, 6 forçats par la Danaé : Roques, Novi, Girault, Soipteur, Martinet, Escache
4 la Virginie  embarquement à Toulon le 19 juin 1872 79 forçats, de Bauche à Masson :
Bauche Bertin Roux  Humbert Bourgeois Desprez Blanc Goeffer Pelletier Doe Miraillet Quenneville Poncin Chevalier Gobin Maroteau Ruhlmann Guichanet Lecolle Bourguignon Boyeux Boisseau Michelin Ducousso Letourneau Lecompte Messier Aldenoffe Thierry Mayer Viard Tavernier Cohen Perret Fleury Tauveron Girard Brunel Virague Bayle Latour Amouroux Annoy Jolivet Lecerf Maillot Geresmes Kohler Raymond Dunand Faucher Kubler Lecomte Guilton Giffault Helianax Maunoury Boutin Boussion Liebert Corniche Broussat Rigaultpascal Boittiauyx Reber Mirault Houet Gasnier Murat Virtely Douillet Amary Desmoulin Jamet Masson
5 le Rhin 27 janvier 1873 400 forçats, de Blain à la fin : Pierre . Allemane :
Blain, Pays Carlier Chamillard Bondon Raynaud Pichot Dufay Bruchon Gaude Yoksmans Pireux Desvier Perdrix Guillot Chinardet Dehenne Boucardier Fimbert Girardot Villers Legrip Magnier Bailly Bezias Bry Theissauvage Trompsauce Boudaille Mazet Robot Charton pierret Gustave Werner Pailleret  Metz Juhel Brezillon Maunoury Constant  Garnier Lable Menard Caria Eloy Landry Lambert Girin Amyot Etienne Trouvé Racine Grelier  Morterol Roger Fouillet Fortin Berthier  Allemane Ramain Piquet Niclot Feltesse Rastouille Soenger Solignac Rena  udot Adam Bouisson Misme Challier Jacquet Chachereau Benoist Carlier Chantreau Naulot Battou Lisbonne JeanneLutz Quetin Largier Clement Marius Picot Louet Fourche Bisteur huet Huet Lucipia Lahout daCosta Gabanou Godard Bareteau Cornut Van Caulmaert Henaut Blanpin Paillet Phalipou Gauthier Turlutte Cuzinb de Garchat Vinot Schenck Thierry Carpentier Leprince Bufferne Lavenir Carré David Clouard Labrunière deMédicis
Gamard Job Dumont Delenfernat Vally Lacaille Guillermitte Brissac Dubreuil Laloge Velcommme Pontillon Dupont Liège  Robichon Eyraud Lenôtre  Néant Roussel Sarale Bioret Miezecage Giraud Girard  Solin Chamon Kuntz  Fourestier Pallut Baudel Piffret Millot Deboffe Dempfel Paradis  Fontaine Lullier Rey  Couturier Perol Tiget Coquelin Martin  De Saille
Joubert Imbert Lalanne  Saint-Gilles (de) Gaubert Girard Laurent Pelata  Chezon   Mercier Constantin Jannet Maréchal André  Mekarski Martinet CeregallliMottin Boutin  Chapitel savio Pouchet Meyer Dupont Desnos Martel Chamtdavoine Madeuf Lebreton Nicolas  Gayrat Bontemps Harauchamps Vernois Dupont Breuil Roulet  Bardet Butzé Méjean Hordesseaux  Roche Bleryaque  Cortès Diard Vaillanrt Liberge Expert Pierre

Liste des 51 ou 52 décès de communards de l’île Nou (liste par ordre alphabétique publiée par B. Brou, La déportation et la Nouvelle-Calédonie, p. 165 :20 et p. 515, consultable sur internet Persée mais ici avec commentaires)
Amary Edouard Hilaire, matricule 3812, p  121, matricule bagne Toulon  24371, p. 415 sqq, Virginie , mort le  06 mai 1873, ANOM B, acte 49 île Nou,
André Jules Adolphe, matricule 7184, p.121, condamné en 1874,  décès le 28.05.1875 à l’ïle Nou, (et non le 21 mai 1879 avec point d’interrogation comme indiqué par Perennes ).
Botteraux Botthreaux Boittiaux Pierre Joseph, condamné en 1872,  dévoré par les Canaques à  Bourail 1er mars 1879 p. 124 Virginie
Boutin Narcisse Désiré Barthélemy , matricule  3799, condamné en 1871 , p.125, Virginie , décédé le 11 février 1876, ANOM B
Broussat Pierre, matricule 3797, p.126, voir Atai , 26 juin 1878 Virginie
Bufferne  François, matricule 5126, p. 126, hôpital, île  Nou , 28 janvier 1878  ,  acte 24 Nou 1878
Chantreau Jacques, matricule 4573, p.  127.
Chéron ou Théron Jean-Baptiste Armand, matricule 6869, condamné en 1874,p. 128, mort à l’hôpital de l’île Nou le 14 janvier 1876
Clément Claude, matricule 4604, peine commuée 4604 p. 120, décédé  à l’île Nou, acte 227, 9 novembre 1875.
Demfeld Gottfried Théophile, matricule  5740, p. 130, décès  le 23. 06. 1875, acte 143, île Nou, B ANOM,  enregistré en 1879
Corniche Antoine, matricule 3802, p. 129, Virginie, voir Ataï, décédé le 25 juin 1878 B ANOM. Virginie
David  Clovis Antoine, matricule 5132,p. 129, décédé  hôpital Nou acte 9, 13 juin 1878, ANOM.
Ercker Nicolas, P. 117, 117 17 juillet 1873 mort sur la Loire, en mer, pas à ANOM.
Dubreuilh Stanislas Césarin, matricule 5168, condamné en 1872, p. 131, décédé à l’île Nou le 24.08. 1876, B ANOM,  24 août 1876.
Ercker Nicolas, P. 117, 117 17 juillet 1873 mort sur la Loire, en mer, pas à ANOM.
Feltess Eugène, matricule 4507, p 133 Nou acte 31 du 1er février 1878
Garnier Joseph Etienne, matricule 4194, p. 118, condamné en 1873, 1972,  décès  B ANOM, acte 18, le 23.2. 1873
Homonyme   Garnier Louis Léopold  condamné en 1873, décès B ANOM le 19.11.  1875
Gobert Alphonse Louis, matricule 4686, p134 liste da Costa, décédé le 7.05.1875, acte 92,  île Nou
Godard Adrien, matricule 4817, condamné en 1872,p 136,  136 décédé le 16 . 04.1876 B ANOM,
Houette ou Houet  Victor François Pierre, matricule  3807, p 137, décédé le 20. 06.1878, voir Ataï Virginie
Job Nicolas matricule 5. 136 ,p 218, décédé le 9 août 1873 à l’île Nou, acte 35.
Homonyme  à’l’île des  Pins, matricule 504, p.218 La Guerrière acte 5 11 février 1877 : Job  Felicien ,
Kuntz Charles, matricule 5646, p 140, Numbo  acte n° 07 de Numbo, 10 novembre 1879 hôpital de Numbo , pas sur ANOM, mais voir les Mémoires d’Allemane.
Laloge François, matricule 5171, p.148,condamné en 1872, B ANOM , décédé à l’île Nou , acte 83 du10 décembre 1878
Latour joseph, matricule 3.775,p^. 141, condamné en 1872, décédé le 17.08. 1876 à l ’île nou, B ANOM 16 août 1876 Virginie
Lavenir Antoine, matricule 5128, p 141, décédé le 10. 4. 1879, à l’île Nou ANOM B
Lecomte François Albert  , matricule 521,p 219,  « Sort inconnu ». Colon à Moindou. Tué par les Canaques, selon R. Dousset-Leenhardt, Terre natale, terre d’exil, p. 158. Moindou 16 août 1878 ; oublié dans ;la liste de l’administration , parce qu’il était porté disparu.
Lecompte Louis Anatole, matricule 3789, p 142, condamné en 1872, décédé le 19.04. 1874 B ANOM.
Lecolle Pierre Magloire, matricule 3741, p  142 ,B ANOM, décédé le 7 novembre 1875, acte 23 , île Nou. Venu par la Virginie.
Liberge théodore Aimable, matricule 9486, p. 143, décédé à l’île Nou le 16 juin 1879 , acte 76
Lutz Pierre Antoine , matricule 9486, p. 143 , B Anom, décédé à l’île Nou , acte  188 du 01. 08.1874.
Maroteau  Gustave Louis, matricule 3736, décédé à l’hôpital de l’île Nou , acte 41 du 18. 3. 1875
Mazet Auguste, p. 145.matricule  4 180 B ANOM
Madeuf Louis dit Armand, matricule 7879, p. 143, condamné en 18975, décédé à Ducos acte 6 du 3 mai 1880
Mékarsky Jules dit Gérard, matricule 7192, p. 145, mort à l’île Nou le 19 avril 1878 . Pas à ANOM.
Meyer Joseph, matricule 4006, p.146, décédé le 9 avril 1875, acte 69, à l’île Nou. B ANOM.
Miezecage Pierre , matricule 5321, p146,condamné en 1872,  B ANOM , décédé à l’île Nou , acte 127, le 27 mai 1874.
Naulot Paul Marie, matricule 4587, p 147, condamné en 1872, décédé à Numbo le 3 avril 1880 acte 5.
Odam Etienne Henri, matricule 4531, p 148, condamné en 1872, décédé le 4 mai 1875 à l’île Nou,  acte 90.B ANOM.
Pailleret Jean, matricule 4185, p, 148, condamné en 1872,. Il est porté comme amnistié et comme rentré en France par la Vire. Homonyme de celui qui est donné comme mort en Calédonie.
Paillez Louis Arthur, matricule 5973,  p 148, condamné en 1872, décédé le 6 juin 1875 à l’île Nou acte 139, ANOM B
Pascal François, matricule3803, p voir Ataï condané en 1872,ANOm B décédé e 26. 6. 1878 insurrection canaque ;
Phalipou Etienne Louis, matricule 5074, p 149, condamné en 1872.
Pelatat.  Pélata  Pierre Hubert, est porté comme rapatrié et  décédé en France. Le nôtre, matricule 6804, condamné en 1874,  était  venu par l’Alceste ;  B ANOM.   A remarquer que Léonie Joséphine Pelata est née le 15 mai 1878 à Ouarail en Calédonie et Marie-Louise Pelata  le 8 février 1880 à Moindou (Ouarail), Calédonie, acte 4.
(Voir Peyrolle Jean p. 118, cité par Allemane)   Perol Joseph Gabriel, matricule 6184, p 149,  décédé à l’île Nou le 27  07.1877, acte 136.
Pignet  Alfred Antoine , matricule 4494, p150, décédé à l’île Nou le 30 avril 1875 acte 176, B ANOM.
Pontillon  Pierre Eugène, matricule 5191, p 150, condamné en 1872, décédé le 28. 12. 1875 à l’île Nou, acte 248, B ANOM.  28 décembre 1875
Quenneville François Etienne Constant, matricule 3732, P  150 décédé le 4 juillet 1876 à l’île  Nou . Venu par la Virginie.
Sauvageot Etienne, p 154, condamné en 1872.
Soipteur Pierre Auguste, matricule 3625, p154, condamné en 1871,  décédé le 13 ; 06.1872 b ANOM, acte 18.
Theis Christian Antoine, matricule 4174, p 155, condamné en 1872, décédé à l’hôpital de l’île  Nou le 10 mai 1873 acte 42 ; Né en Prusse.B ANOM.
Trouvé Honoré, matricule 4204, p 155, décédé le 16 avril 18754 à l’île Nou, acte73, B ANOM.
Villiers Louis Adolphe , matricule 4004, p 156, condamné en 1872, décédé le 14 mai 1873 à l’île Nou acte454 ANOM B
Virague François , matricule 3773, p 157, décédé à l’île  Nou le 24 mars  1873,   acte 27 Virginie
Je ne  disposais pas de ces éléments lorsque, sur la plaque apposée à Numbo, j’ai mentionné 3 transportés seulement.



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